L'asthme bronchique fait partie des pathologies les plus fréquentes en Algérie, si l'on sait que de plus en plus de personnes souffrent de complications liées aux infections respiratoires dont les allergies, les rhinites, les sinusites, etc. La problématique de la prise en charge de l'asthme bronchique et son traitement ont été au centre des débats et ont fait l'objet de nombreuses interventions à l'occasion d'une journée d'étude et de sensibilisation organisée, jeudi à l'université Yahia-Farès, par l'Association des médecins libéraux de Médéa. La programmation du sujet au titre des cycles de conférences retenues par l'association est dictée par l'ampleur prise par la pathologie au cours de ces dernières années du fait de la rurbanisation et de la pollution qui caractérisent nos villes où l'on recense même l'existence d'écuries et d'étables dont les émanations de foin sont respirées par les riverains. Dans son intervention inaugurale de la journée, le docteur M. F. Benkortebi, infectiologue, a parlé de l'asthme, maladie multifactorielle, en citant les nombreux facteurs aggravants que sont le tabagisme actif ou passif, le stress, la prise d'aspirine, la pollution atmosphérique, etc. La rhinite allergique est une inflammation de la muqueuse nasale à laquelle sont associés l'asthme, les sinusites, les otites. Elle a une prévalence de plus en plus élevée, son traitement coûte cher à la collectivité et est aussi une des causes de l'absentéisme scolaire. Selon le docteur A. Lehachi (pneumologue), les rhinites augmentent de 5% par an et toucheront un enfant sur deux à l'horizon 2020, en faisant remarquer qu'on ne peut parler de rhinite avant l'âge de 5 ans. Le même spécialiste citera les nombreux symptômes de la pathologie qui se manifeste par des congestions nasales, des écoulements du nez, des éternuements, des prurits auriculaires, etc. D'autres formes de rhinites lui sont associées et dont les symptômes sont : ronflements, toux chronique, irritabilité, trouble du sommeil, perte de concentration, fatigue, etc. Interrogé sur la fréquence des allergies et des maladies respiratoires dans la ville de Médéa, le docteur Benkortebi dira que leur prévalence est liée au problème de pollution par le gaz carbonique dégagé par les véhicules utilisant le diesel, les incinérateurs et la proximité du centre d'enfouissement technique. M E B Nom Adresse email