"Des officiels du Bureau du représentant américain au commerce (USTR), dirigés par le représentant-adjoint en second pour l'Eurasie et le Moyen-Orient, Mark Mowrey, se sont entretenus avec leurs homologues algériens des ministères du Commerce, des Affaires étrangères, de l'Industrie et des Mines, de l'Office national des droits d'auteur et des droits voisins (Onda) le 19 juin à Alger sur des questions relatives aux négociations pour l'adhésion de l'Algérie à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) et l'Accord-cadre bilatéral sur le commerce et l'investissement (Tifa)", a annoncé, dans un communiqué, l'ambassade des Etats-Unis d'Amérique à Alger. Le communiqué précise que les discussions ont porté sur une variété de sujets dont la protection des droits de propriété intellectuelle (DPI), le climat d'investissement en Algérie et les mesures nécessaires pour faire avancer la demande d'adhésion de l'Algérie à l'OMC. "Les deux parties se sont félicitées de cette occasion qui leur était donnée d'approfondir leur engagement sur ces questions et d'examiner les possibilités de futures discussions bilatérales y compris la prochaine réunion du conseil du Tifa", souligne l'ambassade. Les réunions de l'USTR s'inscrivent dans la continuité des efforts du gouvernement américain pour approfondir les relations algéro-américaines par le renforcement des liens économiques et commerciaux. Les réunions se sont tenues après le succès de la Foire internationale d'Alger dont les Etats-Unis étaient l'invité d'honneur. 80 sociétés américaines ont pris part à la manifestation. C'est la plus grande participation américaine dans l'histoire de la Foire internationale d'Alger. Historiquement, les relations économiques entre l'Algérie et les Etats-Unis se concentrent surtout dans les domaines des hydrocarbures, de l'aviation et des solutions de sécurité et de l'Agriculture. Elles se sont approfondies et diversifiées, ces derniers temps. Les entreprises américaines trouvent des opportunités dans le secteur de l'énergie, mais également dans le transport et la santé. Ces trois secteurs sont devenus très importants pour les entreprises américaines. Cependant, de l'avis même des officiels américains, l'investissement hors hydrocarbures en Algérie "est assez faible". En mai dernier, l'attaché commercial, Douglas J. Wallace, lors d'une rencontre avec la presse organisée à l'ambassade des Etats-Unis à Alger, avait indiqué que, hormis le secteur de l'énergie, il y aurait cinq ou six exemples d'investissement américain hors hydrocarbures en Algérie. Le diplomate américain a jugé le climat d'investissement en Algérie très contraignant. M. Wallace avait énuméré plusieurs contraintes qui plombent l'investissement dans notre pays. Il cite, entre autres, la règle 51/49, régissant l'investissement étranger, "qui pousse les investisseurs étrangers à se tourner vers d'autres pays". Douglas J. Wallace a noté, également, que "le gouvernement joue un très grand rôle dans l'économie algérienne", plaidant pour une place plus importante du secteur privé. Pour lui, "le gouvernement algérien doit collaborer avec la communauté d'affaires pour élaborer les lois régissant l'économie pour éviter toute surprise". M. R. Nom Adresse email