Il suffit de consulter les sites Internet, pour voir les images insoutenables reproduisant les crimes de guerres et contre l'humanité de l'armée israélienne dans la Palestine occupée, notamment dans la bande de Gaza. Les accusations de ce genre contre l'Etat hébreu ne sont pas un fait nouveau, l'armée israélienne s'en donne à cœur joie contre les populations palestiniennes à chaque Intifadha ou expédition punitive contre Gaza, mais il n'y a jamais eu de poursuites à quelque niveau que ce soit. La seule procédure engagée contre l'Etat d'Israël a été diligentée, le 25 novembre 2013, par la Commission des crimes de guerre de Kuala Lumpur, qui a jugé l'ancien général de l'armée israélienne, Amos Yaron, et l'Etat d'Israël coupables de crimes contre l'humanité et de génocide pour le massacre de Palestiniens dans les camps de réfugiés de Sabra et Chatila à Beyrouth, en 1982. La commission était composée du professeur Michel Chossudovsky, du Dr Denis Halliday, de M. Musa Ismaïl, Dr Zulaiha Ismaïl, du Dr Yaacob Merican et Dr Hans von Sponeck. Ce processus judiciaire important a été peu couvert par les médias occidentaux. Global Research publiera plusieurs articles à la suite de ce jugement historique contre l'Etat d'Israël. Ainsi, Israël a toujours bénéficié de l'impunité, malgré les innombrables accusations avec preuves à l'appui de la part de nombreuses ONG de défense des droits de l'Homme, à l'instar de Human Rights Watch ou d'Amnesty International, ainsi que d'autres organisations régionales. Il y a même des soldats israéliens qui ont témoigné de l'horreur des crimes perpétrés par leur armée. En 2009, plusieurs douzaines de soldats qui sortaient de l'académie militaire Oranim, issus d'une formation portant le nom d'Yitzhak Rabin, ont participé, début février, à une rencontre durant laquelle ils ont raconté les scènes de guerre dont ils ont été les témoins. Leurs récits ont été publiés dans la lettre d'information de cette institution. Parmi ces témoignages, repris par le quotidien Haaretz ainsi que les radios publique et militaire, figure le cas d'une mère palestinienne tuée avec ses deux enfants par un tireur d'élite israélien parce qu'elle s'était trompée de chemin en sortant de chez elle. Sa famille avait été retenue quelques jours durant dans une maison et venait d'être "libérée" par les soldats. L'un d'entre eux n'avait pas connaissance de cette libération et a donc ouvert le feu, pensant respecter les ordres. Dans un autre cas, une vieille femme palestinienne a été tuée alors qu'elle marchait à 100 mètres de sa maison. Elle était suffisamment proche des tireurs pour qu'ils puissent déterminer si elle représentait ou non une menace, selon Maariv. Voilà des exemples rapportés par les soldats israéliens eux-mêmes, qui ne laissent planer aucun doute sur la responsabilité de l'Etat hébreu dans les crimes de guerre et contre l'humanité, dont il est régulièrement accusé. Dans son rapport la même année, en date du 2 juillet, intitulé "Israel/Gaza : Operation Cast Lead : 22 days of death and destruction", Amnesty International indique que les forces israéliennes ont tué des centaines de civils palestiniens non armés et détruit des milliers d'habitations à Gaza lors d'attaques qui ont enfreint les lois de la guerre. Le rapport, qui est fondé sur des éléments de preuve recueillis par les délégués d'Amnesty International, dont un expert militaire, au cours de recherches menées sur le terrain en janvier et février 2009, donne des précisions sur l'utilisation par Israël d'armes conçues pour les champs de bataille contre une population civile prise au piège à Gaza, qui n'avait aucune possibilité d'échapper aux violences. Bénéficiant de la protection des puissances occidentales, du silence de toutes les instances internationales, Israël continue à violer toutes les conventions de guerre, en assassinant tous les Palestiniens qui peuvent constituer un danger pour sa sécurité. Le soutien apporté par les capitales occidentales à Tel-Aviv lors de cette nouvelle agression contre Gaza, dont le bilan a dépassé les 200 Palestiniens tués contre un seul Israélien, suffit à lui seul pour comprendre qu'Israël jouit d'une impunité totale. M. T. Nom Adresse email