Cet établissement sanitaire, qui aura à couvrir les daïras de Besbes, Drean et Ben M'hidi, devrait être fonctionnel en novembre. Malgré les instructions du Premier ministre Abdelmalek Sellal, lors de sa dernière visite dans la wilaya d'El-Tarf au mois de décembre, et les nombreuses relances du wali, les travaux du nouvel hôpital de 240 lits de Besbes sont toujours au ralenti. Cet établissement sanitaire, qui aura à couvrir les daïras de Besbes, Drean et Ben M'hidi, va incontestablement permettre d'améliorer les prestations de santé au bénéfice de 250 000 âmes. On se souvient que le directeur du secteur de la santé, de la population et de la réforme hospitalière avait assuré que la réception de cette infrastructure stratégique aura lieu en juin ou au plus tard en juillet ; malheureusement, il n'en est rien, constate-t-on. Les aménagements extérieurs de plusieurs structures et non des moindres traînent en longueur. Selon des sources au fait des chantiers en cours, le nombre des ouvriers n'aurait pas été augmenté, ce qui a influé sur les délais de réalisation. Conséquence : le projet confié en 2009 à une entreprise chinoise pour 200 milliards de centimes a coûté déjà au contribuable 70 millions de plus, alors que le taux d'avancement est figé à quelque chose comme 88%. Doté de 240 lits, supposé assurer tous les services de soins de base depuis la gynécologie-obstétrique, la chirurgie générale, la médecine interne, la pédiatrie, la radiologie, et être équipé de plusieurs équipements, dont un laboratoire, cet hôpital de type EPH sera rattaché au centre hospitalo-universitaire d'Annaba et ainsi améliorer la couverture sanitaire dans la wilaya d'El-Tarf. Autre avantage conséquent, quelque 450 emplois permanents y seront créés et les patients de Besbes, Drean et Ben Mhidi ne seront plus astreints aux longs déplacements à Annaba pour pouvoir faire des radiographies ou tout simplement des analyses médicales. Notons que la wilaya d'El-Tarf possède de nombreuses infrastructures sanitaires, mais elles sont souvent décriées car elles ne disposent guère de moyens ni de personnels qualifiés en imagerie particulièrement. Le seul scanner acquis par l'hôpital d'El-Kala, qui couvre lui aussi plusieurs daïras, est constamment en panne, alors que l'imagerie se fait généralement au niveau des hôpitaux de Annaba, lesquels sont grandement sollicités par de nombreuses wilayas. Il reste que deux centres d'hémodialyse, l'un privé et l'autre étatique sont loin de satisfaire les besoins de cette catégorie de malades. Signalons enfin que la wilaya d'El-Tarf dispose, en outre, de trois hôpitaux à Bouhadjar, Tarf et El-Kala pour moins de 1 000 lits, mais qui nécessitent tous des opérations de réhabilitation. Une telle amélioration pourra soulager les nombreux malades, espèrent les habitants. T. B. Nom Adresse email