Le SG du ministère assure la population que le relogement des citoyens vivant dans des habitations précaires et dans des chalets ou ceux résidant dans des immeubles menaçant ruine, suite au dernier séisme qui a secoué Alger, n'aura pas d'incidence sur les quotas réservés aux demandeurs de logements sociaux. Le secrétaire général du ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Nacer-Eddine Azem, rassure les citoyens que la distribution des logements disponibles à leurs bénéficiaires se fera "en toute équité". Ce responsable rassérène la population que le relogement des citoyens vivant dans des habitations précaires et dans des chalets ou ceux qui résident dans des immeubles menaçant ruine, suite au dernier séisme qui a secoué Alger, n'aura pas d'incidence sur les quotas réservés aux demandeurs de logements sociaux. M. Azem a également appelé les citoyens à faire confiance à l'Etat dans toutes ces opérations. "Les citoyens vivant dans le cadre d'une famille composée ou qui habitent des logements loués à des prix prohibitifs, bénéficieront d'un quota spécial au cours de la prochaine opération de distribution", a-t-il annoncé. "Des programmes d'habitat réservés aux citoyens ayant déposé des dossiers de logements sociaux et vivant encore chez leurs parents ou louant des habitations seront distribués dans un proche avenir dans le cadre d'un programme de réserve établi pour la prochaine rentrée sociale", a-t-il ajouté. À ce propos, le SG du ministère de tutelle a indiqué que le nombre de logements prêts à être distribués est estimé à 230 825 unités à l'échelle nationale. Le plan quinquennal 2015-2019, qui verra la réalisation de 800 000 nouvelles unités, constitue, selon lui, une bonne base pour résorber la crise du logement en Algérie à l'orée de l'année 2018. Il s'agit, avoue-t-il, d'un engagement de l'Etat à mettre fin à la crise qui, d'ici à l'échéance tracée, cible le secteur depuis de longues années. Abordant le programme AADL 2, M. Azem a affirmé que 13 000 recours sur près de 18 000 introduits par les postulants pour cette formule, ont été traités au sein de la commission créée à cet effet au ministère. Parmi les motifs de ces recours, ce cadre dirigeant a cité l'inscription dans plusieurs wilayas. Pour cela, il a été décidé que la wilaya où a été effectuée la dernière inscription est dans ce cas retenue. Il a évoqué aussi le cas de citoyens s'étant inscrits près de 20 fois. C'est la dernière inscription qui sera, de ce fait, prise en compte. Il a dans le même sens rappelé le désistement entre époux dans le cas d'une double inscription. Dans cette hypothèse, le dossier sera inscrit au nom de l'un des deux conjoints. Par ailleurs, M. Azem a écarté l'éventualité d'une réouverture des inscriptions pour un programme (AADL 3) tant que les dossiers relatifs aux programmes AADL 1 et 2 ne seront pas définitivement traités. Il faut dire que les opérations de relogement ont suscité un mécontentement au sein de milliers des citoyens à travers le pays. Dans la capitale, une centaine d'habitants de la cité Diar Echems, dans la commune d'El-Madania, ont bloqué, mercredi, en fin d'après-midi, la route reliant Bir Mourad-Raïs aux Annassers. Aucune autorité, soutiennent-ils, n'est venue s'enquérir de leurs doléances. "Les autorités locales nous avaient promis de nous reloger. À ce jour, nous n'avons rien vu venir, alors que les logements sont distribués par centaines dans plusieurs bidonvilles", déplorent-ils. B. K. Nom Adresse email