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“Nous voterons au second tour�
Les béjaouis ne croient pas trop au scrutin
Djamel Alilat
Publié dans
Liberté
le 10 - 04 - 2004
Notre reporter a sillonné les villages de Béjaïa et de Bouira. L’ambiance est plutôt calme, même si quelques bulletins ont été livrés aux flammes. Les citoyens attendent un second tour qui aura lieu dans… 5 ans. Reportage.
De huit heures du matin à huit heures du soir, en ce jeudi 8 avril, nous avons visité près de 70 villes et villages, de Maillot au pied du Djurdjura jusqu’au massif de l’Akfadou. Et partout, le même scénario et le même constat. Les bureaux de vote ont ouvert à huit heures pour accueillir les premiers votants. Timidement, comme à Akbou, Tazmalt ou Sidi-Aïch. Avec un peu plus d’affluence, comme à Chorfa et Maillot, où les centres de vote grouillaient d’une foule bigarrée qui votait dans une ambiance bon enfant. Dans beaucoup de localités, les urnes ne sont pas du tout arrivées, à l’image de Takerbouzt et Selloum. Ailleurs, dans les villages les plus reculés de Sidi-Aïch, Akfadou et Adekar, il a quelquefois été demandé poliment mais fermement à l’administration de remballer ses urnes et ses bulletins. Retour à l’envoyeur, nous ne sommes pas concernés. À Raffour, wilaya de Bouira, à l’ouverture des bureaux, nous nous sommes aperçus que les listes envoyées étaient celles de Takerbouzt. Les citoyens les exhibaient comme la preuve flagrante du peu de respect que leur témoigne un pouvoir absurde, qui “ne rate pas une occasion de se foutre de nos têtes�. En quelques secondes, les bulletins ont fini dans la rue et les urnes en fumée.
À Tazmalt, Allaghane et Riquet, de petits groupes d’adolescents se sont présentés dans la matinée aux bureaux de vote, qu’ils ont investis tranquillement. On leur a remis les urnes et les bulletins sans trop se faire prier, on a fermé les bureaux et on est rentré à la maison regarder la télé. À Akbou, on en a fait de même. “Par souci de préserver au moins les établissements scolaires�, nous dira ce chef de centre. Un centre qui affichait à 9 heures un taux de participation de 3,46 %. Le représentant de Benflis dans cette localité est furieux. Le chef de daïra, un bouteflikiste convaincu, n’a même pas daigné s’enquérir de la situation par téléphone. Un citoyen nous aborde pour nous faire part de cette confidence qu’il a reçue de la bouche même d’un partisan du président rentrant : “Nous avons reçu des instructions pour perturber le vote dans tous les fiefs de Sadi et Benflis.�
À Ighzer-Amokrane, à midi, les commerces et les bureaux de vote étaient ouverts et pas la plus petite trace de violence dans la rue. Chacun s’est retrouvé libre de voter ou de boycotter comme bon lui semble. Une grande leçon de démocratie, comme on n’en voit plus en Kabylie. Ici, au plus fort des émeutes du Printemps noir, six personnes sont tombées sous les balles des gendarmes. Des citoyens ont décidé de faire en sorte que cela ne se reproduise plus.
Ambiance de guerre à Takeriets
Six kilomètres plus loin à Takeriets, changement total de décor et ambiance de guerre. Il faut slalomer entre les pierres et les pneus incandescents avant d’arriver à une barricade infranchissable. Personne ne passe. Ni BRTV, ni journaliste de la presse écrite, ni famille pressée de récupérer un parent défunt à l’aéroport. On parlemente un peu, mais celui qui a l’air d’être le chef est intransigeant et ne reconnaît aucune autorité. Pas même celle d’Abrika et de Bezza-Benmansour qu’il voue aux gémonies pour avoir “dialogué avec le pouvoir maffieux et assassin�. Il faut faire contre mauvaise fortune bon cœur et faire un très long détour par la montagne. ça n’en finit pas de monter. Des virages et des villages à vous donner le tournis. Une précision cependant : on ne demande même plus où se situe le centre de vote. On le devine aux bulletins qui jonchent le sol devant un portail quelquefois calciné par un pneu brûlé. Les urnes n’ont pas toujours brûlé. À Azrou, petit village perché au sommet d’une montagne, un homme, avec ce bon sens paysan qui caractérise les montagnards, les a emportées sur son âne. Il a jugé qu’elles feraient d’excellentes ruches pour ses abeilles.
À Sidi-Aïch, au centre-ville, on se bat à coups de pierres entre CNS et émeutiers devant l’unique centre qui n’a pas encore livré ses bulletins aux flammes. Un pro-Benflis nous accoste. “Un policier de la PRG nous a avoué qu’ils ont reçu des instructions pour laisser faire�, dit-il, catastrophé. Nous quittons Sidi-Aïch, au milieu des pierres qui volent, direction Tifra. Là aussi, pas de vote ! Un groupe de 15 à 20 personnes se réclamant des aârchs, parcourt tous les villages demandant aux réquisitionnés de déguerpir avec urnes et bagages.
Jour de foot à Akfadou
À Akfadou, une foule immense s’est réunie à Tiniri, le chef-lieu de commune. La compétition est serrée. Là il ne s’agit point de faire rentrer un bulletin dans l’urne, mais plutôt un ballon dans les bois. Un tournoi de football, à la mémoire des martyrs du Printemps noir, oppose depuis quelques jours les équipes des 14 villages de la commune. Ici, c’est jour de foot, non pas de vote.
À Adekar, les bureaux de vote sont ouverts, mais désespérément vides. L’auberge du coin, en revanche, est bien remplie. On sirote sa bière tout en faisant des commentaires acerbes ou désabusés sur les images que diffuse l’Unique , sur les foules qui se bousculent pour avoir le privilège de glisser un bulletin dans l’urne.
Ce qui est tout à fait incompréhensible dans ce petit coin d’Algérie. Ici, on ne vote pas, on rote. Santé ! L’ambiance, partout où nous sommes passés, est très loin de la violence qui a caractérisé le 10 octobre. Il reste évident que la campagne électorale n’a pas assez duré pour permettre un retour au débat politique, absent de la scène kabyle depuis trois ans. Partout, les citoyens que nous avons questionnés nous ont avoué leur lassitude et leur désir de voir partir Bouteflika, tout en précisant ne pas trop croire au vote. En tout cas, la plupart de ceux que nous avons interrogés ont eu cette réponse : “Nous voterons, oui ! mais uniquement au second tour.� Un second tour qu’ils devront attendre cinq ans au moins, si tout va bien !
D. A.
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