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Redéfinition du salaire minimum
Un impact différemment apprécié
Publié dans Liberté le 10 - 09 - 2014

En absence d'une évaluation précise de cet impact par les pouvoirs publics, tous les chiffres donnés ne peuvent service de référentiel.
Décrié par des millions de travailleurs, l'article 87 bis du code du travail a été abrogé. Cette abrogation de l'article a été introduite dans le projet de loi de finances pour 2015 adopté récemment en Conseil des ministres. Cheval de bataille des travailleurs depuis plus d'une quinzaine d'années, l'abrogation de cet article sonne comme une victoire pour les travailleurs, surtout pour ceux qui continuent à percevoir des salaires de base en dessous du SNMG.
Pour rappel, le gouvernement hésitait des années durant à l'abroger à cause de son impact financier très lourd à supporter. Reportée à plusieurs reprises depuis 2005, la révision de l'article en question (les syndicats exigent son abrogation pure et simple) a fait l'objet d'un débat récurrent au sein de la tripartie. Pour les représentants des travailleurs, l'abrogation de l'article 87 bis permettra aux salaires de base inférieurs au SNMG (18 000 DA) un relèvement automatique. Mais pour les organisations patronales regroupant aussi bien les entreprises publiques que privées, c'est une charge supplémentaire difficile à supporter pour les finances des PME/PMI.
Le professeur Abderrahmane Mebtoul estime que la suppression de l'article 87 bis coûtera près de dix milliards de dollars par an à l'horizon 2020. Elle entraînerait inflation, licenciements et hausse des prix. Il ajoute que le gouvernement avait déjà évalué l'impact en 2006 à 500 milliards de dinars pour la fonction publique et 44 milliards de dinars pour les entreprises publiques. "Entre-temps en 2012, certaines catégories ont eu des augmentations de salaire, ce qui a permis de relever le plafond de ceux qui percevaient moins de 20 000 dinars par mois. Mais également entre-temps nous avons eu une augmentation des fonctionnaires qui dépassent 2,1 millions en 2014, et ajouté aux emplois temporaires (entre 800 000 et 900 000 selon certaines sources) donnant trois millions de fonctionnaires permanents et non permanents ainsi que l'embauche au niveau du secteur économique, notamment le BTPH dont la majorité perçoit moins de 20 000 dinars», ajoute-t-il. Selon lui, plus de 50% des PMI-PME ne pourront pas supporter cette augmentation des salaires, la masse salariale dépassant souvent 50% de la valeur ajoutée. Contacté par Liberté pour avoir son évaluation de l'impact financier du 87 bis sur les entreprises privées, le Forum des chefs d'entreprise (FCE) nous indique que ce travail n'a pas encore été fait. L'on se rappelle que le Forum des chefs d'entreprise (FCE) avait toujours été septique quant à l'abrogation de cet article.
Le FCE ne cessait de mettre en garde contre ce qu'il appelle "un effet accordéon" qui va pousser les salaires de bas en haut. L'incidence calculée par l'organisation patronale était de l'ordre de 20% d'augmentation qui allait toucher tous les salaires.
Pour sa part, l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) s'est félicitée de la décision d'abrogation de l'article 87 bis du code du travail. L'abrogation du 87 bis "profitera à toutes les classes ouvrières et coûtera à l'Etat 2 400 milliards de dinars, avec une possible hausse de la masse salariale de 5 à 15%", a récemment indiqué à la presse le secrétaire national chargé des contentieux sociaux à l'UGTA, Telli Achour.
En absence d'une évaluation précise de cet impact par les pouvoirs publics, tous les chiffres donnés ne peuvent service de référentiel.
Certains experts estiment, pour leur part, que l'inflation en Algérie, qui oscille entre 3% et 4% par an, risque d'augmenter dans les années à venir suite à la décision d'abrogation de l'article 87 bis. Ils craignent le retour des poussées inflationnistes qui peuvent mettre à rude épreuve le budget de l'Etat.
S. S.
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