La cellule de communication de la Sûreté de wilaya vient de publier un communiqué dans lequel elle fait part d'une vaste opération de contrôle des motocyclistes au niveau des principales artères du chef-lieu de wilaya et qui s'est concrétisée par la mise à la fourrière de 85 motos. Les accidents de motos engendrent des décès, des blessés graves et des handicapés, au grand dam de la population qui assiste impuissante à cette hécatombe. Les statistiques établies par les services compétents sont révélatrices et, à titre illustratif, au cours des sept mois de l'année en cours, sur 190 accidents de la circulation ayant causé 9 morts et 218 blessés dans la wilaya de Guelma, 54 accidents sont imputés aux motos, avec un bilan de 3 morts et 54 blessés. La cellule de communication de la Sûreté de wilaya vient de publier un communiqué dans lequel elle fait part d'une vaste opération de contrôle des motocyclistes au niveau des principales artères du chef-lieu de wilaya, et qui s'est concrétisée par la mise à la fourrière de 85 motos. Cette opération se poursuivra pour assainir ce secteur. Des citoyens se sont rapprochés de nous pour exprimer leur désarroi et leur colère face à ces accidents récurrents qui interpellent les pouvoirs publics. Un septuagénaire nous confie : "Mes voisins ont perdu il y a quatre ans leur fils âgé de 21 ans à la suite d'un accident de moto, survenu au carrefour de la cité Emir-Abdelkader à Guelma et ils sont inconsolables! Chaque semaine, des familles sont endeuillées et chacun invoque la fatalité. C'est faux ! Nous sommes tous responsables, et notre conscience nous interpelle pour sauver des vies humaines !" Une mère de famille intervient dans la discussion : "Comment tolérer que des gamins conduisent de grosses motos sans être inquiétés par les services de sécurité ? Les motocyclistes n'appliquent pas le code de la route, ils empruntent les sens interdits, ne marquent pas les stops obligatoires, franchissent la ligne jaune, effectuent des dépassements dangereux et sèment la terreur dans les cités et quartiers où des innocents bambins sont fauchés par ces chauffards !" Nos interlocuteurs s'étonnent que ces motards circulent sans le port du casque obligatoire en dépit d'une campagne de prévention médiatisée tous azimuts. Les services de sécurité ont réagi cette semaine en exigeant les documents indispensables et en verbalisant ceux qui enfreignent la loi. Un quinquagénaire déverse sa colère : "Sous d'autres cieux, le code de la route est appliqué avec rigueur, et lors de mon récent séjour en Tunisie, j'ai constaté la discipline des motocyclistes qui portent tous le casque protecteur ! Les services de sécurité devront être vigilants et appliquer sans relâche la loi !" Nom Adresse email