AïN TéMOUCHENT : Une vingtaine de familles se rassemblent devant le siège de la wilaya Les habitants du quartier Affifi-Ali, constitué de bidonvilles, se sont regroupés dimanche devant le siège de la wilaya pour attirer – encore une fois – l'attention des autorités locales sur la situation précaire dans laquelle ils se débattent. Il y avait les représentants d'au moins une vingtaine de familles qui habitent des taudis fabriqués avec des roseaux et des tôles de zinc. Ces familles souhaitaient rencontrer un responsable afin qu'il puisse leur redonner de l'espoir quant à une réelle prise en charge de leurs doléances. Ne pouvant continuer à vivre dans de telles conditions précaires, dans des habitations de fortune représentant un danger réel pour elles et leur progéniture, des femmes, qui se disent originaires de hay Moulay-Mustapha (ex-Graba), craignent des conséquences qui peuvent surgir à tout moment. "Nous ne parvenons plus à trouver le sommeil par peur d'un départ d'un incendie ou de la présence d'un serpent qui nous fait craindre le pire", dira une mère de famille. Abondant dans le même sens, sa voisine ira jusqu'à déclarer que ses enfants ne vont plus à l'école et que la crainte d'une fugue de leurs aînés lui empoisonne la vie. "Ce sont des jeunes qui veulent vivre comme leurs camarades. Ils veulent eux aussi avoir des sanitaires et des douches dans leur domicile. N'est-ce pas un droit ?", rétorquera-t-elle. Un autre chef de famille précisera qu'"au moment où les membres de la commission de distribution pénétraient à l'intérieur de mon bidonville, il y avait la présence d'un serpent". "Y-a-t-il une preuve aussi tangible que celle-ci", s'interrogea-t-il, lui qui a perdu un enfant dans cet endroit cauchemardesque. Aux dernières nouvelles, des représentants de ces familles auraient pris attache avec le P/APW pour relancer leur énième doléance. Trouveront-ils cette fois-ci un écho favorable auprès des autorités locales ? M. LARADJ Tlemcen : La production de la sardine est passée de 200 à 300 tonnes La production de la sardine, qui était de 200 tonnes lors du premier semestre de l'année dernière au niveau des ports de Ghazaouet, Honaïne et Marsa Ben-M'hidi, dans la wilaya de Tlemcen, est passée à environ 300 tonnes en 2014, et ceci grâce à l'apport supplémentaire des chalutiers dont le nombre a atteint 35 unités cette saison. Le secteur de la pêche et des ressources halieutiques a enregistré un volume d'investissement dont le montant a dépassé les 4 milliards de dinars, avec la possibilité donnée aux investisseurs de bénéficier des nouvelles dispositions en matière de facilitation d'accès aux crédits et des avantages de détaxe du matériel importé. Le littoral de la wilaya de Tlemcen s'étend sur une longueur de 75 km, allant de Honaïne à Marsa Ben-M'hidi, avec une réserve de produits halieutiques jugée intéressante pour la pêche en haute mer. La direction de la pêche avance le chiffre de 1250 emplois créés et a recensé 3550 propriétaires de petits bateaux utilisés pour la pêche du poisson. Malgré les efforts de l'Etat pour soutenir ce secteur, le prix du poisson est hors de portée des petites et moyennes bourses. La sardine, dite "poisson du pauvre", se négocie autour de 400 dinars le kg et a atteint le prix effarant de 500 dinars par moments. Pour le repos biologique qui s'étend du 1er mai au 31 août en vue d'assurer la maturité des différentes espèces pour une meilleure reproduction, cette période a été surveillée de près par les inspecteurs de la pêche et un vulgarisateur de la Chambre de pêche de d'aquaculture dont la mission est de sensibiliser les gens de la mer sur cette opération stratégique. Souvent cette directive n'est pas respectée, et certains propriétaires de chalutiers, estimant que cette période d'hibernation de quatre mois constitue pour eux un manque à gagner, ont continué à pêcher le poisson en deçà des trois miles marins imposé par la réglementation. B. Abdelmadjid ORAN : 500 ordres de versement pour les logements sociaux 500 familles de la commune de Oued Tlélat, détentrices de pré-affectations depuis 2011, ont reçu, dimanche passé, leurs ordres de versement de 30 000 DA, et dès lundi, elles pourront s'acquitter du cautionnement et de 6 mois de loyer. C'est à la salle polyvalente communale archicomble que les 500 familles se sont entassées pour enfin bénéficier d'un toit qu'elles attendent depuis des années. Selon les autorités locales, la commission de recours de wilaya a enregistré 898 recours et 18 rejets. La plupart des rejets ont été fait sur la base du fichier national, montrant que des postulants avaient déjà bénéficié d'une aide de l'Etat (habitat rural, LSP...ou possédant un bien). "J'attends ce moment depuis 15 ans. Je vis avec mes trois enfants dans une seule pièce", confie un père de famille. La joie était à son comble pour les 500 bénéficiaires mais le reste des demandeurs attend avec impatience la distribution de pré-affectations du nouveau projet de 700 logements sociaux, décroché par une entreprise indienne. "ï s'exclame le fils d'un bénéficiaire au sujet de la qualité des travaux des 500 logements. En effet, une visite au site a permis de constater des travaux de qualité réalisés par des Chinois, décidés à relever le défi après les remontrances du wali lors de ses différentes visites d'inspection. Cependant, plus de 200 logements RHP, réalisés dans la localité de Toumiat, située à 3 km du chef-lieu de la commune, seront distribués le mois d'octobre prochain, à en croire les autorités locales. "Avec les 200 logements de la localité de Mahdia, la commune de Oued Tlélat est en train de régler la crise de logements au niveau local", assure notre source. D'autre part, les travaux des 230 logements LPA connaissent un taux de réalisation appréciable. "Dans 5 mois, les 230 LPA seront réceptionnés", affirme un chef de chantier. NOUREDDINE BENABBOU MAGHNIA : Un narcotrafiquant blessé dans un accident et 5 q de kif saisis Un narcotrafiquant s'est fait arrêter après un accident de circulation qu'il a lui-même causé. A bord d'un véhicule de type Mercedes, celui-ci c'était fournis 20 colis de kif de 25 kg chacun, avant de se rendre à toute vitesse vers Maghnia. A quelque 2 km de la sortie ouest de Maghnia, la Mercedes percute un véhicule de type Kangoo et fini dans un arbre. La violence du choc a fait déraciner l'arbre. Alertés, les douaniers arrivent sur les lieux et découvrent dans le véhicule 5 quintaux de kif. Le conducteur de la Mercedes, âgé d'environ 40 ans, gravement blessé, a été évacué vers l'hôpital de Maghnia. Une enquête est ouverte par les gendarmes pour déterminer l'origine et la destination de cette quantité de kif. AMMAMI Mohammed Nom Adresse email
