En dépit des assurances des responsables du secteur de l'éducation nationale, la rentrée scolaire 2014-2015 a été marquée par des dysfonctionnements regrettables. En effet, le personnel d'intendance exerçant dans les collèges et lycées est en grève illimitée pour des revendications à caractère socioprofessionnel, sans se soucier des conséquences néfastes de son action. Ce qui est grave, c'est le non-versement de la prime de scolarité de 3000 DA allouée par le président de la République à chaque élève scolarisé issu d'une famille défavorisée dès le premier jour de la rentrée des classes. Ce sont les intendants auxquels sont rattachés également les écoles primaires qui sont chargés de cette opération à caractère social, et leur défection a pénalisé des dizaines de milliers de familles qui ont été privées de ce pactole censé leur permettre de faire face aux achats des fournitures scolaires. Cette situation perdure dans une indifférence totale des responsables concernés qui n'ont pas jugé utile de réagir à ces dérives qui n'honorent pas leurs auteurs. En effet, ce mouvement revendicatif perturbe la scolarité, puisque les gestionnaires n'ont pas vendu les manuels scolaires aux élèves ni les documents pédagogiques aux enseignants. Ils ont failli à leurs attributions et les cours n'ont pas démarré faute de livres et de matériel didactique, et aucune solution n'a été apportée par les services compétents. Toutefois, les directeurs des écoles primaires omniprésents ont procédé à la vente des manuels au profit de leurs élèves. Les collèges et les lycées ne sont pas desservis par les intendants qui persistent dans leur grève. Nom Adresse email