Au lendemain de la visite du ministre de la Formation professionnelle, c'est son homologue de la Jeunesse et des Sports, Boubekeur Benbouzid, qui a effectué une tournée dite d'inspection dans la wilaya de Boumerdès. Le stade olympique du chef-lieu de wilaya a été la première étape de cette virée ministérielle où le chef du département du MJS a fini par faire un constat peu satisfaisant sur la structure qui n'a ouvert ses portes que depuis quelques années. Déjà le coût de la réalisation d'une piste d'athlétisme en gazon synthétique, évaluée à plus de 10 milliards, n'était pas du goût de l'ex-ministre de l'Education qui a eu cette réplique : “Le stade en entier n'aurait pas coûté toute cette bagatelle.” Il semble par ailleurs que rien n'ait plu à M. Benbouzid qui estime que la pelouse est d'abord mal conçue et qu'il faut la renouveler par l'introduction d'un autre gazon d'une meilleure qualité qui n'est autre que le semi-sablé homologué par la plus haute instance du football mondial, en l'occurrence la FIFA. Néanmoins, une opération de cette taille exige des moyens colossaux et une enveloppe financière consistante avoisinant les trois milliards de dinars si l'on excepte le projet d'élargissement des tribunes et l'aménagement du stade de réplique. Le seul “cadeau” du MJS à la wilaya de Boumerdès était la proposition de Benbouzid concernant la construction d'un complexe sportif de formation et de regroupement. L'offre n'a été que froidement enregistrée par les responsables de la wilaya qui auraient vu dans les “conditions” posées par M. Benbouzid, concernant une assiette de terrain de 25 à 30 ha située dans un bon endroit, des exigences qu'il faut prendre avec prudence. Enfin, tout comme le ministère de la Formation professionnelle qui a implanté deux projets de centres sur des terrains “arrachés” au foncier agricole, au Figuier et à Corso, le MJS a eu lui aussi ses parcelles du même foncier pour y installer ses salles OMS, à Ouled Moussa et Khemis El-Kechna. R. H.