Après avoir signé, dimanche, son contrat qui le lie à la JSK jusqu'à la fin de la saison, le nouvel entraîneur français de la formation kabyle, François Chiccolini, a donc retroussé ses manches, hier, pour entamer son chantier de redressement du bateau kabyle de plus en plus menacé de dérive. Après avoir accepté de travailler avec le staff technique actuellement en place, autrement dit l'entraîneur-adjoint Mourad Karouf et le coach des gardiens Omar Hamened, et ce, en attendant le recrutement d'un préparateur physique, le nouvel entraîneur corse a donc pris le taureau par les cornes pour tenter de secouer le cocotier et amorcer un plan d'urgence au sein de la citadelle kabyle.Si le coach a constaté la présence de quelques joueurs, avant-hier dimanche, jour de reprise des entraînements, il a tenu à préciser qu'aucune absence ne sera tolérée à l'avenir, lui qui insiste beaucoup sur le travail quotidien. "Dans le football moderne, le talent ne suffit pas car c'est le boulot qui passe avant tout", dira Ciccolini, lui qui a trimé dans les nombreux clubs français pour pousser ses joueurs à aller de l'avant. "Lors du dernier match de la JSK contre l'ASMO, j'ai remarqué que l'équipe renfermait de nombreuses individualités de valeurs, mais il faut savoir que tout le monde doit mouiller le maillot à l'entraînement toute la semaine pour être prêt à casser la baraque le jour du match", dira encore le nouvel entraîneur de la JSK. À propos de la composition de son staff technique, Ciccolini a donc accepté de travailler avec Karouf et Hamened, car il estime que ce sont des anciens joueurs du club qui connaissent parfaitement la maison. "Personnellement, je fais confiance aux hommes qui m'entourent et j'ai remarqué que la JSK possède de bonnes infrastructures sportives au stade du 1er-Novembre et il n'y a aucune excuse pour ne pas aller de l'avant", dira Ciccolini qui est conscient de la mission qui l'attend à la barre technique de la JSK. "Je sais que la JSK est un grand club avec une forte empreinte identitaire et en tant que Corse, je sais ce que cela représente pour un club qui représente toute une région", fera remarquer le nouvel entraîneur kabyle qui s'est déclaré tout heureux de découvrir cette belle région d'Algérie qu'est la Kabylie qui ressemble étrangement à la Corse, sa région natale. "C'est la première fois que je viens en Algérie et si j'ai beaucoup apprécié la beauté du pays et de la région et j'avoue que je n'ai éprouvé aucune appréhension à venir travailler en Kabylie. J'espère seulement que tout le monde m'aidera dans ma tâche pour tenter de redonner à la JSK son lustre d'antan." Enfin, François Ciccolini sait déjà que sa nouvelle équipe prépare ardemment le fameux "Clasico" contre le Mouloudia d'Alger prévu donc ce jeudi 30 octobre à 16h au stade Omar-Hamadi de Bologhine. "Effectivement, j'ai su, à travers les journaux, que ce match avait un caractère particulier. Certes, le temps presse quelque peu et il va falloir le préparer au mieux pour ne pas rater un tel rendez-vous. J'exigerai des joueurs qui seront alignés face au Mouloudia de prendre le match à bras le corps et de se défoncer sur le terrain pour aspirer à un bon résultat. J'ai toujours été un battant et je ferai tout mon possible pour tenter de commencer mon aventure kabyle par une belle victoire", conclut le coach qui a déjà le soutien de milliers de supporters kabyles en attente d'un sursaut d'orgueil de la part des Canaris. M. H.