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La formation, un défi majeur
Mutation des métiers de la banque
Publié dans Liberté le 24 - 04 - 2004

Christian Apothéloz, rédacteur en chef de Finances Méditerranée, note que “L’Algérie bouge, pas toujours avec clarté, mais les choses changent.� Il souligne qu’une mission de Finances Méditerranée a permis en novembre dernier de rencontrer plusieurs acteurs majeurs de la finance en Algérie. Premier constat : le secteur public bancaire est encore largement dominant. Il assure 89% des opérations. Christian Apothéloz cite deux banques publiques qui, dit-il, “ont plus particulièrement développé des services aux entreprises et à l’artisanat�, le Crédit populaire d’Algérie (CPA) et la Banque de l’agriculture et du développement rural, (Badr). Le CPA, qui gère un million de comptes bancaires, selon lui, fait un gros effort de mise à niveau, il forme 350 de ses salariés au risque crédit, monte une équipe spécialisée en ingénierie financière et commence à segmenter sa clientèle. La Badr qui compte 300 agences et 7 000 salariés est traditionnellement implantée dans le secteur agricole, mais elle s’ouvre à l’aquaculture et l’agroalimentaire, et surtout vers les entreprises en création. Plus de
50 000????? auront bénéficié en 2003 via la Badr du dispositif d’appui à la création d’entreprises, notamment dans le cadre du dispositif Ansej. Ce que ne dit pas Christian Apothéloz, c’est que la Badr depuis janvier dernier a lancé la dématérialisation des moyens de paiement. À travers cette opération, la Badr a franchi un pas important dans sa quête de modernisation. En 2003, l’Algérie comptait 22 banques. “Outre, les 7 banques publiques, il y a 7 banques privées algériennes et 10 banques privées étrangères, dont trois banques françaises : Natexis, Société générale et BNP-Paris. Certains organismes étrangers ont opté pour des bureaux de liaison tels que Citibank (USA), Crédit Lyonnais et Fortis (France)�, relève le rédacteur en chef de Finances Méditerranée. Pour celui-ci, le marché des services bancaires “s’ouvre donc�. Trop lentement, aux yeux des entrepreneurs. Mais il est convaincu qu’en quatre ans, l’Algérie a connu une véritable révolution économique. Comme toutes les transitions vers l’économie de marché, elle est délicate et parfois cahotante. Les entrepreneurs du club Care, cités dans l’article, déplorent une “logique de guichet� tournée vers la collecte de l’épargne et non vers l’investissement économique. “Les jeunes entreprises n’ont pas accès au crédit�, déplore un chef d’entreprise. Il n’existe que trois sociétés de leasing et aucune n’est spécialisée en factoring. Les banques dans leur majorité ne se sont pas mises au diapason de l’entreprise privée : retard de plusieurs années sur les calculs d’agios, lenteur des dossiers de crédit, relevés bancaires envoyés une fois par an, etc. “Il y a du confort dans l’anarchie�, lâche, désabusé, un membre du club Care. “L’arbitraire de la Banque nationale d’Algérie pour les transactions internationales n’échappe pas à la critique�, rapporte-t-il. Côté capital-risque, Christian Apothéloz cite la Sofinance, Société financière d’investissements, de participation et de placement créé en 2001. Son directeur, Mohamed Rachid Larbi, déplore les parcours administratifs trop longs, la faiblesse de l’appareil judiciaire (pour le recouvrement des créances par exemple) et l’économie informelle. L’Algérie compte, selon la BEI, 400 000 entreprises officielles et plus 600 000 autres activant dans le secteur informel. Finances Méditerranée annonce l’organisation d’un colloque sur la formation bancaire le 27 mai prochain à Marseille. Mutation des métiers de la banque et ouverture d’une zone de libre-échange en 2010 sont les deux préoccupations qui sous-tendent ce colloque. Les métiers traditionnels de la banque et de la finance connaissent aujourd’hui de grandes mutations. Le front-office et les métiers commerciaux se sont renforcés tandis que le back-office s’est informatisé et automatisé. Les évolutions indispensables des produits et services aux entreprises rendent ceux-ci de plus en plus sophistiqués : capital-risque et haut de bilan, leasing et crédit investissement, affacturage et gestion de trésorerie ou encore assurance et produits financiers. La banque, qui a toujours fortement investi dans la formation pour se moderniser, doit ici encore procéder à une harmonisation des compétences, des qualifications et des métiers, en particulier en direction du tissu des PME-PMI. Les banques sont, en effet, appelées à jouer un rôle majeur dans la mise à niveau des entreprises du Sud pour l’ouverture de la zone de libre-échange en 2010. Les entreprises ont besoin d’un nouvel environnement financier pour construire leurs stratégies, développer leurs investissements, séduire de nouveaux clients, conforter les marchés et gérer leur trésorerie. Que ce soit pour soutenir les fragiles secteurs agricole et textile ou pour accompagner le développement des Ntic…
Synthèse M. R.


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