Le SNJ craint “une période de turbulences�

Liberté de la presse

“Au péril terroriste succède, en effet, une volonté liberticide particulièrement désastreuse parce qu’étatique. Ce 3 mai 2004 intervient alors que l’état algérien entreprend une gigantesque campagne contre la presse en particulier et la liberté d’expression en général�, constate le SNJ (Syndicat national des journalistes) dans une déclaration rendue publique, hier, par rapport à l’exercice de cette fonction en Algérie. Pour appuyer son analyse de la volonté du pouvoir de vouloir mettre au pas la presse qui lui porte la contradiction, il attire l’attention, en faisant allusion aux déclarations acerbes du président Bouteflika surtout pendant sa campagne, que “lorsque, au plus haut niveau, le journaliste algérien est assimilé à un terroriste, la machine est, de suite, ébranlée�. Et d’ajouter : “La reprise du processus de harcèlement politico-judiciaire n’est qu’un prélude à la période de turbulences qui s’annonce.� Par ailleurs, il est fait le constat dans ce document des conditions de vie déplorables du journaliste du point de vue social et sécuritaire. On peut lire : “Il s’agit de l’épineux problème du logement sécuritaire, mais surtout s’agissant des conditions inadmissibles où d’importants pans de la corporation sont livrés sans protection sociale, sans statut.�
Synthèse M. B.