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Plus d’un milliard de dollars investis
Agriculture : bilan du PNDA 2000-2004
Publié dans Liberté le 02 - 06 - 2004

Le secteur agricole s’inscrit comme le principal créateur d’emplois, notamment dans les zones rurales, en absence de la relance du secteur industriel. En trois années de mise en œuvre du Plan national de développement agricole (PNDA), 705 072 postes en équivalent emplois permanents ont été créés. C’est du moins ce qu’a souligné le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, invité hier du forum de l’ENTV, qualifiant ces résultats“de saut qualitatif indéniable�. Le PNDA, jusqu’au premier trimestre 2004, a permis d’accompagner quelque 269 613 exploitations sur un total d’un million, dont une grande partie est constituée de petites exploitations ; l’objectif étant d’arriver, à long terme, à l’adhésion de 500 000 exploitations. La superficie mise en valeur cumulée au premier trimestre 2004 est évaluée à 379 613 hectares.
La superficie en irrigation localisée (goutte-à -goutte) est de 90 944 hectares. Au-delà de ces résultats, le secteur agricole a enregistré une autre performance, le taux de croissance en 2003 a atteint les 23,88%. Le taux de croissance moyen, réalisé au cours des trois dernières années, est estimé à 8%. Le PNDA projetait, faut-il le rappeler, une croissance moyenne annuelle de la production agricole brute de 10%. Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural souligne, qu’entre 2000 et 2004, plus de 82 milliards de dinars ont été investis. Par rapport à d’autres secteurs, la somme peu paraître insuffisante.
Mais le point faible de l’agriculture algérienne réside, incontestablement, dans la dimension des exploitations. Le morcellement des terres agricoles a connu un essor alarmant durant les dernières décennies pour les terres privées, principalement en raison de l’héritage.
Ainsi, les petites exploitations de moins de 10 hectares ont vu leur part atteindre 70%. Le domaine public a, lui aussi, connu un morcellement suite à la restructuration des domaines agricoles socialistes en EAC et EAI et le passage ainsi de la grande à la petite exploitation et, dans certains cas, à la micro-exploitation avec le partage de certaines EAC entre les attributaires.
Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural qualifie le morcellement excessif des exploitations agricoles de “danger pour l’activité agricole�. Sur un autre chapitre, si en matière d’offre de produits agricoles alimentaires les choses se sont beaucoup améliorées, son adossement à une industrie agroalimentaire est à faire. Le secteur des industries agroalimentaires de dimension modeste est tourné vers l’extérieur. Le ministre de l’Agriculture reconnaît aussi cette faiblesse due, il faut le dire, au manque d’investissement privé alors que “l’offre en produits existe et elle est de qualité�, précise-t-il. “L’État n’investira plus dans l’industrie agroalimentaire�, lance le ministre.
Dans la foulée, il appelle à la mise en place de partenariats entre producteurs et opérateurs concernés. Le cas de la tomate industrielle est l’exemple le plus illustratif.
Pour le ministre, le développement de l’agroalimentaire, de l’agro-industrie, des filières de conditionnement, la normalisation et la promotion des produits du terroir sont autant de conditions pour l’accès au marché international. Au sujet de la lutte antiacridienne, plus de 883 313 hectares ont été traités. Pour rappel, le gouvernement a dégagé une enveloppe financière estimée à 6 milliards de dinars. L’engagement à ce jour, souligne-t-on, est évalué à 2 milliards de dinars et l’ordonnancement a porté sur une enveloppe d’un milliard de dinars.    Â
M. R.


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