Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a décidé hier, à l'occasion de l'Aïd El-Fitr, des mesures de grâce en faveur de 5 000 personnes “détenues condamnées définitivement”. Les personnes concernées bénéficient soit “d'une remise totale de la peine, soit d'une remise partielle”, précise un communiqué de la présidence de la République. Sont exclues de ces mesures les personnes condamnées pour actes de terrorisme et de subversion, viol, attentat à la pudeur avec violence, inceste, vol, escroquerie, recel et détournement de deniers publics et privés. Sont exclues également de ces mesures les personnes condamnées pour corruption et trafic d'influence, fausse monnaie, trafic illicite de stupéfiants, contrebande ainsi que les actes de violence et d'atteinte aux biens commis à l'intérieur d'un établissement pénitentiaire.