Comme il est de tradition à l'occasion de la fête de l'Aïd el-Fitr, marquant la fin du ramadan, le président Abdelaziz Bouteflika a décidé de mesures de grâce au bénéfice de personnes détenues condamnées définitivement, a indiqué hier un communiqué de la présidence de la République. Ces mesures concernent 3 080 personnes qui bénéficient, ainsi, soit d'une remise totale de la peine soit d'une remise partielle, ajoute le communiqué. Cette grâce exclut les personnes condamnées pour les crimes et les délits suivants : actes de terrorisme et de subversion, viol, attentat à la pudeur avec violence, inceste, vol, escroquerie, recel, détournement de deniers publics et privés, corruption et trafic d'influence, fausse monnaie, trafic illicite de stupéfiants, contrebande, actes de violence et atteinte aux biens commis à l'intérieur d'un établissement pénitentiaire. “Cette grâce, qui intervient en ce mois sacré de ramadan, mois de pardon et de clémence, vise à soulager les nombreuses familles éprouvées par la peine d'être séparées des leurs et participe de la volonté du chef de l'Etat d'œuvrer, dans le cadre de nos valeurs spirituelles ancestrales, en vue de resserrer les liens de solidarité, promouvoir la culture de la tolérance et développer l'esprit de la concorde nationale”, souligne le communiqué de la présidence. Agence
