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Les patriotes de Yattafen sommés de restituer leurs armes
Alors que le terrorisme connaît une recrudescence en Kabylie
Publié dans Liberté le 09 - 06 - 2004

Un groupe de 23 patriotes, dans la commune de Yattafen, daïra de Beni Yenni, est sommé depuis quelques jours de restituer ses armes aux autorités militaires de Tizi Ouzou dont il dépend organiquement. Selon les informations recueillies auprès de ces patriotes, quinze d’entre eux ont été contraints d’échanger leurs armes automatiques contre des fusils de chasse, tandis que pour huit autres, on a exigé d’eux carrément de rendre leur armes.
Cette mesure prise à l’encontre d’un groupe de patriotes, qui a toujours accompagné les différents corps de sécurité dans leurs ratissages et missions de reconnaissance dans la zone de Takhoukht, réputée pour être une zone des plus dangereuses de la wilaya de Tizi Ouzou et où les actes terroristes ont tendance à se multiplier depuis quelques jours, vient de démentir les propos du Chef du gouvernement qui a précisé, le 22 mai dernier, devant l’APN, que le désarmement des patriotes ne concernera que ceux résidant dans des régions ayant renoué avec la paix. Ces patriotes ont affirmé qu’aucun d'entre eux n’est également concerné par le deuxième critère avancé par le Chef du gouvernement pour la récupération de ces armes, à savoir celui d’avoir des démêlés avec la justice. Pour eux d’ailleurs, même les explications des responsables militaires auprès desquels ils se sont rapprochés “ne sont pas convaincantes�. Ce qui nourrit des sentiments de trahison, d’inquiétude et surtout d’abandon chez ce groupe qui a participé à la majorité des opérations antiterroristes qui ont eu lieu dans la région de Takhoukht et d’Ath Boudrar depuis sa constitution en 1998. “Après cinq ans de lutte antiterroriste au cours desquels chacun de nous côtoyait la mort de près, voilà qu’on nous retire les armes pour nous laisser les mains vides face à des terroristes encore très actifs dans la région et qui, surtout, connaissent l’identité et la demeure de chacun de nous�, a affirmé l’un d’entre eux avant qu’un autre n’enchaîne pour fustiger la concorde nationale qui fait, pour reprendre ses termes, “des terroristes des gens respectables à l’instar de leur chef que certains sont allés jusqu’à qualifier de Monsieur Hattab, alors que les patriotes ont été traités de vulgaires voleurs qui rasent les murs�.
Le malheur de ce groupe ne se limite pas à cette inquiétude que suscite la restitution de leurs armes mais s’étend aussi à leur situation sociale. Contrairement aux autres groupes de patriotes qui perçoivent des indemnités trimestrielles, ce groupe, composé principalement de pères de famille, n’a jamais eu une reconnaissance quelconque, ni salaire, ni prime, ni emploi. Ces derniers ne doivent leur survie qu’à leurs familles. Aux nombreux courriers qu’ils ont adressés aux autorités dont le Chef du gouvernement et le responsable national des patriotes pour attirer leur attention sur cette situation, ce groupe n’a eu droit qu’à des réponses qu’il juge vagues et surtout “humiliantes�. À la lumière de cette situation sociale, leur désarmement et la recrudescence du terrorisme en Kabylie, notamment dans leur région, ces patriotes, auxquels la région doit beaucoup dans sa stabilité, ne savent plus à quel saint se vouer.
S. L.


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