Suite à l'appel lancé par le comité de soutien aux journalistes algériens emprisonnés, des centaines de personnes se sont rassemblées hier à la place de l'Hôtel de ville de Paris pour exiger la libération de Mohamed Benchicou et de Hafnaoui Ghoul, en détention depuis plusieurs semaines. Hassan Zerrouki du Matin était le premier à prendre la parole pour affirmer la détermination des journalistes algériens face à la tentation totalitaire du pouvoir en déclarant que la “corporation est plus que jamais déterminée à poursuivre le combat d'autant qu'elle a payé le prix fort durant les années du terrorisme”. Khadidja Boukart, maire adjoint de Paris a déclaré, pour sa part, qu'il existe un accord avec la ville d'Alger, mais a averti que cet accord restait suspensif tant que les libertés n'étaient pas respectées. Intervenant, l'épouse de Mohamed Benchicou, Mme Fatiha Benchicou, a vivement remercié les présents. Blanche Patrick, représentant le maire de Paris, a affirmé que le maire de Paris ainsi que le parti socialiste demandent la libération des journalistes emprisonnés. Le maire du 10e arrondissement de la capitale, Jacques Bouto, le secrétaire général adjoint du syndicat national des journalistes français, Jean-François Picaldi, et Nicole Borvo, président du groupe des sénateurs communistes, étaient présents à cette manifestation. C. P.