À quelques jours du coup d'envoi du championnat national de football saison 2004/2005, prévu le 20 août, le CS Constantine, nouveau promu, se veut confiant et déterminé à la fois. Ainsi, le staff technique ne cache pas sa satisfaction à l'égard d'une phase de préparation qui est jugée sérieuse, avec pas moins de six rencontres amicales, dont la dernière en date, jeudi 12 août au stade Hamlaoui, face au CA Batna, s'est achevée sur le score de 3 à 0 qui a enchanté les Sanafirs. Sur le vieux-Rocher, l'on est visiblement satisfait du travail mené par le duo François Bracci et Mourad Loudjenef et l'on commence déjà à croire à un avenir plein de promesses. Pour Bracci autant que pour son adjoint Mourad Loudjenef, les choses s'annoncent certes difficiles, surtout lorsqu'on est appelé à faire face à des équipes dont la valeur est connue. Mais cela étant, les Sanafirs restent convaincus que le CSC a son mot à dire dans le prochain championnat. “Le retour parmi l'élite ne sera pas de tout repos et nous sommes condamnés à nous surpasser et à ne pas lésiner sur les moyens si nous voulons faire respecter nos droits face aux ténors de la nationale une”, a déclaré l'entraîneur François Bracci. Côté préparation, le coach constantinois se dit satisfait : “Tout a été pris au sérieux et nous avons fait une bonne préparation. Le seul handicap qui pourrait surgir au départ est peut-être celui inhérent à la jeunesse de certains de mes joueurs.” À une question relative au match devant l'opposer vendredi prochain au NAHD, marquant le début officiel du championnat national, Bracci ne donne nullement l'impression d'être inquiet. “Je suis conscient de ce qui nous attend, mais cela ne nous empêche pas de nous préparer à défendre crânement nos chances.” Autant dire que les Vert et Noir ne se font aucun complexe et sont, mentalement, déjà dans la compétition. Dans la famille clubiste, qui a fêté cette année les 106 ans d'existence du CSC, l'on savoure pour le moment le retour parmi l'élite. Une élite dans laquelle les sanafirs veulent rester longtemps en comptant sur un entraîneur de qualité, un public particulier dont le soutien est indéfectible, enfin une farouche volonté qui a fait la réputation du vieux club constantinois.