Suite à la blessure de l'haltérophile Nafaâ Benami en pleine compétition et la blessure de l'escrimeuse Ouassila Redouane Saïd-Guerni, nous avons pris attache avec le docteur Zahir Bensoltane, un des médecins de la délégation, pour faire le point sur la situation médicale. Liberté : Tout d'abord comment évolue l'état de santé de Nafaâ Benami depuis sa blessure en compétition ? Dr Bensoltane : Il se porte comme un charme. Sa blessure n'est pas aussi grave qu'on le craignait. Il ne s'agit en fin de compte que d'une simple luxation au niveau du coude. Il est bien pris en charge au niveau de notre structure médicale. Quant à la blessure de l'escrimeuse Ouassila Redouane Saïd-Guerni, Mme Saïd-Guerni traîne une ancienne blessure au niveau de sa main droite, plus précisément une déchirure de ligament dans le doigt, médium. Nous avons fait ce qui était possible, malheureusement la guérison passe par une opération chirurgicale, qu'elle devrait subir après les jeux Olympiques. Dommage que cette blessure n'ait pas été soignée auparavant, car cela l'a handicapée pendant la compétition. Vous n'êtes que trois médecins et quatre kinésithérapeutes pour soigner une soixantaine de sportifs et leur encadrement. Comment faites-vous pour gérer tout ça ? C'est tout simplement une question d'organisation. Avec le responsable de la commission médicale du Comité olympique algérien, le Dr Mohamed Soltani, nous établissons en fin de chaque soirée un planning de travail, qui répartit le travail quotidien de chaque médecin et des quatre kinésithérapeutes. La charge n'est-elle pas trop lourde ?Effectivement, elle l'est. Mais, nous nous organisons en conséquence, même si en fin de journée nous terminons sur les rotules. À titre d'exemple, nous travaillons une moyenne de 12 heures par jour, parfois plus pour les kinésithérapeutes, qui font parfois 12 heures pour satisfaire toutes les sollicitations. Et Dieu seul sait qu'elles sont nombreuses, parce que chaque athlète a besoin d'être massé. Pas de problème de médicaments ? De ce côté-là non. Nous avons pris toutes nos dispositions à Alger. Nous avons ramené dans nos bagages tous les médicaments que nous utilisons fréquemment. Pour l'instant aucune difficulté n'est à enregistrer. Quelque chose de spécial à signaler ? Non, rien de particulier. La situation est bien maîtrisée et les membres de la délégation algérienne sont bien pris en charge sur le plan médical. Nous espérons que rien de grave ne se produira. Enfin, si vous le permettez, un petit coucou à ma famille et mes copains du Paradou et merci. A. K.