De coquette ville de montagne qu'elle était, Aïn El-Hammam perd chaque année un peu plus de sa superbe. Aux trottoirs jonchés de toutes sortes de détritus, viennent s'ajouter, en ces temps caniculaires, les odeurs pestilentielles des égouts. À ce titre, il nous a été signalé des travaux d'assainissement au niveau du boulevard Colonel-Amirouche, artère commerçante, que les services concernés ne semblent pas pressés de finir. Les citoyens très nombreux cet été, eu égard à la forte présence de vacanciers, éprouvent d'énormes difficultés à y circuler. Les commerçants, eux aussi victimes de ce retard, ont adressé une lettre au wali pour “une intervention rapide auprès des services habilités afin de procéder à l'achèvement des opérations de nettoyage entamées et laissées sans suite, des égouts bouchés et des regards ouverts et laissés tels quels rendant la circulation impossible...” Ce cri de détresse au wali dénote la situation critique dans laquelle se débat le chef-lieu de cette commune que nombre de citoyens ne reconnaissent plus. C. A.