Des fuites sont enregistrées partout et coulent sans discontinuer dans les cités Bousbaâ et Million de Bordj Menaïel. En effet, selon les habitants, ces fuites persistent, au vu et au su de tout le monde, depuis maintenant des années. Des dizaines de mètres cubes se perdent quotidiennement dans la nature alors que plusieurs foyers du même quartier souffrent du manque d'eau potable. L'écoulement de ces eaux a engendré, en outre, la dégradation des routes et une insalubrité constante autour des points de fuite et dans leurs périphéries. Ainsi, la fuite qui se trouve sur la route jouxtant le CEM de Bousbaâ entrave sérieusement la circulation piétonne de par l'état bourbeux qu'elle a engendré sur la route et les odeurs infectes qui s'en dégagent. Cette route devient impraticable pendant, notamment, les temps de pluie, durant lesquels des marécages d'eau se forment dans les crevasses provoquées par la fuite. « Nous avons, à maintes fois, sollicité les services de l'hydraulique afin de mettre fin à la perte de grandes quantités d'eau, et par conséquent en finir avec les désagréments qui en découlent, mais jusqu'à présent rien n'a été fait pour les réparer », déplore un habitant du quartier. Pour rejoindre la route menant vers le CEM, les citoyens, en majorité des écoliers, qui viennent des régions de Aïn Eskhouna, Chender et autres villages de l'est et du sud de la commune se trouvent obligés d'emprunter des passages pleins de détritus et de gravats provenant des chantiers environnants afin d'éviter le risque d'être maculé par des automobilistes. En outre des odeurs pestilentielles se dégagent des eaux desdites fuites et de la décharge qui se trouve à côté. A signaler que plusieurs enfants et même des adultes se sont blessés à cet endroit en tombant à cause de ces gravats.