La Jeunesse sportive de Béjaïa prend le taureau par les cornes en ce début de saison et semble avoir retenu les leçons des deux années précédentes. Cette métamorphose est due, selon beaucoup d'observateurs, à la nouvelle organisation mise en place par B. Tiab, qui a trouvé en B. Hamou et Redjradj, le duo idéal pour gérer à bien les affaires du club ; ce dernier est d'ailleurs, depuis le début de saison, au four et au moulin. “Le club a besoin de nous chaque jour. Tenez, le volet sponsoring sera notre prochaine priorité. Nous allons prendre prochainement notre bâton de pèlerin et aller convaincre quelques industriels pour qu'ils viennent nous aider”, nous a avoué le secrétaire général de la JSMB. Cette “embellie” est également rendue possible, après surtout la sérénité retrouvée au sein du staff technique dirigé par Harouni et Accorsi, un duo aux qualités morales indéniables. Sur le plan technique, les deux victoires à domicile, certes réalisées non sans peine, mais comme l'a si bien souligné le rusé coach des Vert et Rouge, ”l'essentiel en ce début de saison c'est d'effectuer un bon départ”. Et sans s'attarder sur les précieux points engrangés, il faut admettre néanmoins que cette équipe de la JSMB 2004/2005 doit impérativement résoudre l'équation défensive, mais également trouver des solutions à son organisation offensive où beaucoup de lacunes sont constatées, même si pour Harouni la solution venait d'elle-même après l'accumulation des matches. “Nous serons encore meilleurs après six à sept rencontres”, rétorque le coach des Vert et Rouge. Polémique autour d'un film documentaire Un film documentaire retraçant l'histoire du MOB et de la JSMB que prépare actuellement le réalisateur Benamar Bakhti sur recommandation du président d'honneur des vert et noir est désormais au centre d'une polémique entre les responsables des deux clubs. Si pour Nordine Lakelak ce projet est, au contraire, une “contribution pour faire connaître l'histoire de la ville, des deux clubs et de leurs supporters, mais également immortaliser les meilleurs moments qu'a vécus le MOB et la JSMB. C'est un film qui restera dans l'histoire”. Du côté de la direction de la JSMB, ce projet ne tient pas la route sans eux, ce qui est dans le fond logique. “Aucun projet ne sera toléré sans l'aval des dirigeants de la JSMB. L'initiateur de ce film n'est que le "président d'honneur" du MOB”, lit-on dans une missive qui nous a été adressée. Néanmoins, le bailleur de fonds du MOB contre-attaque en déclarant notamment que “la JSMB est le patrimoine de toute la région”. Aux dernières nouvelles, on croit savoir que le réalisateur Benamar Bakhti rencontrera les dirigeants de la JSMB pour aplanir toutes ces divergences. A. H.