Réunis en assemblée extraordinaire, hier, les personnels administratifs de l'université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou, affiliés au Snapap, ont décidé d'entamer une grève de trois jours à partir de samedi prochain. Une grève qui sera, selon le coordinateur de wilaya du même syndicat, reconduite et pour une durée illimitée, à partir de la date de la rentrée officielle, fixée au 2 octobre, dans le cas où aucune suite ne sera donnée à la plateforme de revendications remise à la tutelle en juin dernier. Si pour le recteur de l'Université de Tizi Ouzou, cette grève est considérée comme étant illégale, pour les syndicalistes du Snapap qui ont déposé un préavis de grève le 17 juillet dernier, le recours à la grève constitue l'ultime moyen pour mettre fin à “l'esclavage exercé sur les fonctionnaires de l'administration de l'université” et faire aboutir ladite plateforme. Les revendications inscrites dans cette dernière portent essentiellement sur l'augmentation des salaires, l'association du Snapap à la refonte du statut de la Fonction publique, la régularisation des vacataires, l'assainissement définitif de la gestion comptable des œuvres sociales, et également le reliquat des 25 logements destinés initialement au personnel administratif mais qui ont été finalement attribués, selon ces syndicalistes, aux enseignants au courant de l'année universitaire écoulée. Par ailleurs, le coordinateur du Snapap a affirmé que leur syndicat enclenchera un mouvement national de grève, et qui commencera, selon lui, à l'Université de Tizi Ouzou. S. L.