Le président du Front des forces socialistes, Hocine Aït Ahmed, présidera demain la session extraordinaire du conseil national de son parti. C'est ce qu'a confié, hier, une source autorisée du FFS à Liberté précisant qu'on ne pouvait pas rater une pareille occasion de voir le “zaïm” face aux dirigeants de son parti. “Il a un programme très chargé, mais il a quand même consenti à participer à nos travaux”, ajoutait notre source. Première du genre depuis la tenue de l'élection présidentielle de 1999 à laquelle il avait pris part, la participation de Hocine Aït Ahmed aux travaux du conseil national de demain devrait permettre de ressouder les rangs de ce parti secoué depuis l'été dernier par une crise structurelle. Pour ce faire, Aït Ahmed s'adressera directement aux membres de l'exécutif de son parti via une intervention, fortement attendue par les responsables du FFS, notamment son premier secrétaire, Ali Laskri. Même si le CC doit écouter et adopter les huit amendements apportés au programme d'action du parti, l'intervention de “Si L'hocine” reste, aux yeux de tous, le clou de la session. Nos sources évoquent même de “nouvelles orientations politiques” que donnera le président du parti à ses collaborateurs. Cela étant dit, Hocine Aït Ahmed ne “chôme” pas depuis son arrivée. Sa résidence située au quartier des Glycines ne désemplit pas de diplomates, de personnalités nationales, d'hommes politiques, de journalistes, de moudjahidine et d'acteurs de la société civile. “De jour comme de nuit, il reçoit énormément de monde au point où il est difficile de le trouver seul”, précise le premier secrétaire, Ali Laskri, joint hier par téléphone. Aït Ahmed devrait, par ailleurs, quitter le pays au début de la semaine prochaine à destination de Bruxelles. Invité par le Tribunal international des peuples (TIP), le patron du FFS devrait faire une intervention sur les violations des droits de l'Homme, en Algérie notamment. H. M.