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...PARUTIONS/ NOUVEAUTES...
Culture
Publié dans Liberté le 03 - 11 - 2014


Mémoires de prisons 1954-1962 de Félix Colozzi
Félix Colozzi est né en 1930 à Alger, au moment où la France célébrait le centenaire de sa présence en Algérie. Dans ce récit historique, il retrace son itinéraire d'un être confronté aux effets pervers de l'ordre colonial. Celui-ci manipule les Européens qui s'y complaisent dans leur majorité, asservit les Algériens qui n'ont cessé d'écouter l'écho assourdissant de leurs révoltes, bientôt Révolution. De 1956, date de son engagement et de son emprisonnement, à 1962, année de sa libération coïncidant avec l'Indépendance, nous sommes en présence d'une forme exemplaire de militantisme d'une guerre de Libération nationale elle-même exceptionnelle. Riche en informations sur les multiples personnes rencontrées, tous Algériens en dépit de leurs différences de communauté ou de religion, ces mémoires, qui viennent de paraître aux éditions El Kalima, se combinent aux grands bouleversements de la société coloniale devenus aujourd'hui histoire d'Algérie, un débat toujours présent dans l'espace public. Prix : 800 DA.
Quand une nation s'éveille de Sadek Hadjerès
Annoté et postfacé par Malika Rahal, historienne, chargée de recherche à l'Institut d'histoire du temps présent au CNRS, France, cet ouvrage qui vient de paraître aux éditions Inas est le premier tome des mémoires de Sadek Hadjerès, un des grands acteurs de la Révolution algérienne, qui retrace son parcours de 1928 (année de sa naissance) à 1949. Dans ce 1er volume, d'une série d'ouvrages à paraître, Sadek Hadjerès décrit, à travers les perceptions de l'enfance et de l'adolescence, les vécus, les problèmes et mentalités dans les campagnes et les montagnes, les évolutions dans les milieux citadins et universitaires algérois. De partout monte et bouillonne en ces années 40 la soif de liberté des vaincus d'hier, qui commencent en tâtonnant à forger les voies et les outils de leur libération, "en tant que nation ayant droit à la vie", selon l'expression du cheikh Benbadis. L'ouvrage écrit et structuré pour l'essentiel par l'auteur dans les années 1990, a été mis à jour et complété par lui en bénéficiant du précieux concours de l'historienne Malika Rahal. Prix :
1 000 DA.
Les présidents algériens à l'épreuve du pouvoir de Badr'Eddine Mili
Paru aux éditions Casbah et préfacé par Rédha Malek, cet ouvrage regroupe des réflexions et des analyses consacrées aux questions de l'Etat national, des idéologies, de la démocratie et des politiques développées par les différents dirigeants qui se sont succédé à la tête de la République de 1962 à 2014. "Etablir un bilan politique des cinquante dernières années n'est pas une entreprise aisée. Pourtant deux impératifs en dictent la nécessité. Le premier porte sur une interrogation lancinante : comment en est-on arrivé là ? Une révolution si prometteuse qui laisse un goût d'inachevé à l'ère de l'indépendance. Ce qui, d'autre part, exige un retour sur tout le processus de notre évolution depuis 1962 afin d'appréhender le sens de notre histoire récente et, par là, de préparer un futur qui s'annonce, d'ores et déjà, d'une complexité sans précédent. Badr'Eddine Mili s'est attaqué dans le présent travail à cette problématique en s'efforçant à l'objectivité et en se démarquant des clichés et des idées toute faites qui hantent, généralement, ce domaine", écrit le préfacier. Prix : 650 DA.
Aïssat Idir et Ferhat Hached, deux syndicalistes martyrs de Amar Belkhodja
Le parcours d'Aïssat Idir et celui de Ferhat Hached est mis en lumière par Amar Belkhodja dans un ouvrage, paru aux éditions Anep. Le sentiment patriotique est le point commun entre l'Algérien Aïssat Idir, premier secrétaire-fondateur de l'UGTA, et le Tunisien Ferhat Hached. Le combat politique et nationaliste était indissociable des luttes syndicales. Mieux encore, c'était le sentiment nationaliste qui était nécessairement mis en avant. Aïssat Idir est arrêté par l'armée française et torturé à mort. Ce n'est pas uniquement le syndicaliste qui est assassiné, mais un grand militant de la cause nationale qu'on retrouvait depuis longtemps déjà dans les rangs du PPA (Parti du peuple algérien) de Messali Hadj. Ferhat Hached est abattu par la Main rouge, en décembre 1952 à Tunis. Prix : 550 DA.
Face au silence des eaux de Youcef Tounsi
Avec Face au silence des eaux, l'auteur livre un texte dur et poignant, un exutoire "dérangeant", face à notre condition humaine éphémère, où seuls l'amour et la vérité plaident en notre faveur. "Il marcha sans savoir où aller, s'en retourna d'un côté puis de l'autre. Là-bas, une ombre se glissa dans la pénombre, tandis que la brume s'épaississait au-dessus des flots. Tendu de tout son corps, il espérait la voir surgir du silence qui lui était devenu insupportable. Il redoutait l'idée tenace qu'elle se soit égarée dans l'obscurité. A moins que, dans une ultime bravade, elle n'ait tenté de franchir cette immensité d'eau froide et perfide. Son audace avait-elle rencontrée la frontière du désespoir ? Pourquoi maintenant ?", écrit Youcef Tounsi, dans ce roman paru aux éditions Apic. Prix : 600 DA.
Les oiseaux de la nuit de Mohamed Djaâfar
Pendant que les grands du moment s'appliquent, à coups d'intrigues et de coups bas, à démentir l'adage qui prétend que les loups ne s'entre-dévorent pas, les pauvres hères qui hantent les zones d'ombre de la capitale se demandent à quelle sauce ils vont être mangés. En effet, s'il faut en croire une rumeur persistante, les mendiants et les SDF feront bientôt l'objet d'une mesure d'expulsion. Pour l'instant, ils sont, en toute ignorance de cause, au centre de tractations politiques d'un parti rongé par ses luttes intestines. D'une actualité troublante, ce roman, écrit en 1992, qui vient de paraître aux éditions Casbah, a été réaménagé, vingt ans après, sans que son intégrité et sa trame initiales n'en soient affectées. Prix : 600 DA.
Journal intime d'une condamnée à vivre de Nesrine Sellal
De Cadavre exquis à Maudit désir en passant par Journal intime d'une condamnée à vivre et l'Attente, cet ouvrage, paru aux éditions Lazhari Labter et préfacé par la romancière Kaouther Adimi, réunit les nouvelles de Nesrine Sellal, disparue cette année. "Je me rendis compte en parcourant les textes que les titres sont prémonitoires. Tout d'ailleurs comme ses nouvelles où la mort rôde à chaque page alors qu'elle était animée par le ‘dur désir de durer'», écrit Lazhari Labter sur la 4e de couverture. Cet éditeur organise au niveau de son stand au Sila (pavillon central, B13), jeudi 6 novembre à partir de 14h "Une pensée pour Nesrine", en présence de sa famille, ses proches, ses amis et ses confrères. Prix : 200 DA.

Des refuges et des pièges de Denise Brahimi
Des refuges et des pièges, grottes symboliques dans l'Algérie coloniale est un nouvel ouvrage de l'essayiste et critique Denise Brahimi, paru aux éditions Casbah. Les très nombreuses grottes qu'on trouve en Algérie ont été souvent utilisées comme lieu de défense et de protection contre toute sorte d'envahisseurs. C'est en ce sens que la littérature donne une valeur symbolique à leur présence dans le paysage, en référence à des événements récents ou anciens. Les grottes comportent aussi une part de mystère qui en fait le lieu de fantasmes et de rêves. Depuis l'Enéide de Virgile, on sait qu'elles sont à la fois le refuge de toutes les passions et le risque de leur ensevelissement... Prix : 650 DA.
Comme un souffle sur ma nuque de Sabrina Challal
Sabrina Challal n'écrit pas, elle invite des mots, leur insuffle une étincelle de vie et ils se mettent à danser, comme par miracle, ainsi que des papillons aux couleurs vives autour de fleurs ouvertes. Sa poésie qui a la légèreté de la brise et la pesanteur des corps célestes est une poésie où la sensualité affleure à chaque mot, à fleur de peau. Depuis son plus jeune âge, elle se laisse transporter par la magie des mots pour exprimer ses émotions, ses rêves, ses doutes et sa féminité. Certains de ses poèmes ont été, au fil du temps, partagés sur les réseaux sociaux, recueillant l'adhésion d'un large public, captivé par la sensibilité très féminine de l'auteur, comme par la liberté de ses premiers pas littéraires. Sensible et passionnée, lumineuse et généreuse, Sabrina invite au voyage dans les émois de son âme qui jaillissent à fleur de peau dans ce premier recueil, paru aux éditions Lazhari Labter. Prix : 300 DA.
Chroniques françaises, destins algériens de Fadila Sammari
Cinquante ans, un demi-siècle, un long parcours... Ils ont grandi en France, sont allés à l'école, ont découvert les us et coutumes françaises, en contrepoint de leur culture d'origine. Ils composent avec ce tout. L'auteur a dressé un portrait, tant physique qu'intellectuel, de cinquante Franco-Algériens, hommes et femmes, jeunes et moins jeunes, vivant dans diverses régions de France et originaires de diverses régions d'Algérie. La route a été longue pour beaucoup, faite de pavés pour certains, de parterres gazonnés, pour d'autres, de collines à gravir et de chemins à dévaler, de courbes à épouser ou de lignes droites à tracer. Les métaphores et les allégories émaillent le texte, comme pour mieux révéler leur sensibilité, leur sentiment profond en un mot : exprimer la vie. Ils y expriment leurs craintes, leurs attentes mais par-dessus tout leurs rêves. Dans cet ouvrage paru aux éditions Chihab, l'auteure souhaite rendre hommage à chacun. Il s'agit du respect que chaque protagoniste lui inspire et qu'elle veut exprimer à l'aide de cet outil qu'elle maîtrise parfaitement. Prix : 2900 DA.
Mémoires d'une combattante de l'ALN de Zohra Drif
Paru initialement en langue française aux éditions Chihab, cet éditeur publie cette année la traduction de ce texte qui revient sur le parcours de la moudjahida Zohra Drif. Cet ouvrage de 672 pages a été traduit vers l'arabe par Mohamed Sari. "En juin 2012, Samia Lakhdari, mon amie, ma sœur de combat, s'en est allée définitivement, comme elle a vécu : discrètement, sur la pointe des pieds. Je me suis rendue compte que j'enterrais dans les mêmes conditions une grande part, non seulement de moi-même, mais de nous-mêmes, génération née sous les ténèbres de l'occupation coloniale. J'eus l'impression d'enterrer aussi un pan fondamental de l'histoire de celles et ceux qui ont décidé de briser les chaînes cruellement oppressantes de la colonisation, payant de leur chair, de leur âme et de leur sang le tribut à la libération de notre peuple et à l'indépendance de notre pays", écrit Zohra Drif dans son livre, pour expliquer ses motivations quant à la publication de ses mémoires. Prix: 1500 DA.
Apprendre à donner, apprendre à recevoir de Gabriel Mwènè Okoundji
Ce recueil de poésie du poète congolais Gabriel Mwènè Okoundji vient de paraître aux éditions Apic. "Tous les hommes de la terre partagent la même fragilité d'être au monde. Ce qu'il y a dans le cœur de l'homme est une somme de milliards de milliers de sommes qui dépasse le nombre de grains de sable de l'univers. Cependant, le secret de l'existence est incontestablement dans la vie, mais la vie est une offrande pérenne et vaste qui sans cesse renouvelle ses énigmes. Toute raison de vivre tient dans cette évidence. Voilà pourquoi le poète en moi appelle l'homme à être responsable du monde qui l'entoure, sans chercher à le dominer. Le tout est de savoir être soi tout en étant ouvert, de savoir être proche sans se confondre, sans enfermement ni repli, ni renfermement, ni rejet, ni reniement aucun : l'étoile de l'homme réside dans l'enclos ouvert de son cœur", écrit le poète. Prix : 400 DA.


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