Poursuivant le périple de campagne pour la présidence du Forum des chefs d'entreprise (FCE), qu'il a entamé à Oran le 7 novembre courant, Ali Haddad était à Constantine, jeudi, où il a rencontré des opérateurs économiques venus de la région est du pays, dans l'enceinte de l'hôtel Novotel. Le patron de l'ETRHB a d'emblée souligné l'importance de Constantine sur l'échiquier national, qualifiant cette wilaya de "pôle économique majeur" avec son armature industrielle, ses structures universitaires et les potentialités inestimables qu'elle renferme. "Constantine est une ville importante pour le développement économique et social du pays", affirmera-t-il. Lors de la rencontre qu'il a animée avec des membres et des adhérents du FCE et des chefs d'entreprise venus d'El-Tarf, de Jijel, de Mila, de Guelma, de Souk-Ahras, de Khenchela, de Skikda, d'Annaba, de Batna, de Tébessa et d'Oum El-Bouaghi, l'unique candidat a présenté sa feuille de route pour un nouveau pacte de croissance économique. Reprenant à peu de choses près ce qu'il avait dit dans la capitale de l'Ouest, il a assuré qu'il comptait rendre au FCE sa dimension et surtout lui accorder la place qui lui revient dans la dynamique de développement du pays. "Notre objectif est d'élargir autant que faire se peut la base du FCE, afin de lui permettre de jouer le rôle que lui dictent les futurs enjeux du développement, la conjoncture économique nationale et mondiale et les aspirations des générations futures". Cela en ajoutant que son intention est d'assumer de nouvelles responsabilités pour participer et contribuer à sa manière à la croissance économique et sociale du pays. "Je souhaite apporter ma pierre à la construction d'une représentation réelle des entreprises algériennes", a-t-il déclaré. Ali Haddad a rappelé que le programme qu'il proposait de mettre à exécution, s'il venait à être élu, se fonde sur les principes fondateurs du FCE et qu'il s'articule sur cinq axes principaux. Détaillant son programme, il expliquera que le FCE s'attellera sous sa direction à organiser une jonction avec les pouvoirs publics en favorisant le dialogue et la concertation, s'agissant du développement de l'économie, à faire du Forum un pôle réellement représentatif de l'entreprise algérienne, à organiser une plus grande proximité avec les adhérents, et enfin à consolider et développer l'organisation interne du FCE ainsi que ses relations internationales de partenariat. Le candidat, qui a choisi le slogan "Réussir ensemble" pour sa campagne électorale, prévoit dans son programme l'élaboration d'une charte de membre, la construction d'un siège pour l'association et élargir la composante des membres, qui ne cessent d'augmenter, constatera-t-il. À Bordj Bou-Arréridj, où il avait rencontré, quelques heures plus tôt, un grand nombre de chefs d'entreprise et d'investisseurs des régions de Béjaïa, Sétif, Bouira, M'sila et Bordj Bou-Arréridj, il a pu se rendre compte de l'importance qu'accordent les opérateurs économiques locaux aux élections du 27 novembre. Dans cette ville, le candidat a fait part de son projet pour redorer le blason du FCE. "Nous comptons organiser une rencontre semestrielle dans chaque région. Nous prévoyons, également, de changer les statuts du forum, la tenue d'une université d'été, créer une cellule pour prendre en charge les entreprises en difficulté et aussi la création d'un siège pour le FCE, consolider et développer nos relations de partenariat international, organiser une plus grande proximité avec les adhérents et offrir une gamme plus large de services à valeur ajoutée aux adhérents", promet, entre autres, le candidat. Dans l'auditoire qui semble être acquis à Ali Haddad, des voix se sont élevées pour dénoncer le statut de cette organisation, jugé très restrictif en matière d'adhésion et qui a marginalisé beaucoup d'entreprises. S. Betina/C. Bouarissa