A l'image du chef de la mission d'observation électorale de l'Union européenne, Annemie Neyts-Uyttebroeck, qui a qualifié la première élection présidentielle en Tunisie, depuis la révolution de 2011, de "pluraliste et transparente", le scrutin a été salué par la majeure partie des observateurs internationaux. "Dimanche, le peuple tunisien a renouvelé son attachement à la démocratie (...) lors d'élections pluralistes et transparentes", a souligné hier la responsable de l'UE devant la presse à Tunis, jugeant par ailleurs le scrutin "crédible". Elle a également estimé que "l'exercice des libertés d'expression et de rassemblement a été garanti", et que "la grande majorité des infractions relevées (...) ont été d'importance mineure". De son côté, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a félicité le peuple tunisien à l'occasion de la première élection présidentielle démocratique du pays depuis la révolution de 2011. "Le scrutin, qui s'est déroulé d'une manière pacifique et ordonnée, marque une étape importante pour le processus de transition politique du pays", a déclaré le porte-parole de Ban Ki-moon à la presse. "Le secrétaire général salue le travail de l'Isie (Instance supérieure indépendante pour les élections) et ses efforts inlassables pour achever ce processus, et réaffirme que les Nations unies continueront de soutenir la consolidation du processus démocratique en Tunisie", a-t-il ajouté. Par ailleurs, la mission internationale de la société civile africaine pour la paix, la démocratie et la bonne gouvernance (MISCA-PDBG), a indiqué lundi, dans son rapport préliminaire sur l'élection présidentielle en Tunisie, que le premier tour du scrutin, dimanche, a répondu aux normes internationales, le qualifiant de "crédible, transparent et libre". "Un scrutin calme qui a conclu une campagne électorale civilisée sans heurts majeurs", indique le rapport de la mission. Le rapport note que la campagne électorale s'est déroulée dans "une atmosphère calme" qui a favorisé "la liberté d'expression et la liberté de circulation des candidats". Néanmoins, la même source indique que la MISCA-PDBG estime que "l'approche genre n'a pas été respectée au niveau des partis politiques dans le choix des présidentiables" (1 femme sur 27 candidats, soit 3,7%.). M. T./Agences