Mustapha Benguergoura, l'un des maîtres de la chanson andalouse à Blida, nous a quittés mercredi à l'âge de 64 ans, après son transfert en urgence à l'hôpital Tirichine de Blida, suite à un malaise qui lui a été fatal. Cheikh Benguergoura devait se produire aujourd'hui samedi à la clôture de la deuxième édition du festival andaloussiate organisé par l'association Nedjma de Blida et qui se tient à la salle de conférences au siège de la wilaya de Blida, mais le destin en a décidé autrement. Le hasard a voulu qu'il tire sa révérence en ce festival de la chanson andalouse où il avait l'habitude de marquer sa participation. Mustapha Benguergoura était très connu sur la scène musicale grâce à son riche répertoire ainsi qu'à sa voix des grands maîtres de la musique andalouse. Il est né et a grandi dans une famille de mélomanes et de musiciens, puisqu'il est le fils de hadj Mohamed Benguergoura, qui lui-même était le compagnon du grand maître Dahmane Benachour. Il a tout fait pour transmettre son savoir musical. Il a été formateur et chef d'orchestre de la doyenne des associations musicales de Blida, El-Widadia. Plusieurs figures du chant andalou ont été ses élèves, dont Farid Khodja qui peut prendre la relève maintenant. Il a été son disciple de 1990 à 1996. Il a d'un autre côté initié son fils Sid Ali, qui est son digne héritier avec une voix qui est semblable à celle de son père. El-hadj Mustapha Benguergoura a laissé derrière lui plusieurs enregistrements à la radio ainsi qu'à la télévision algérienne. Mercredi, une foule nombreuse, dont le wali de Blida, le P/APW, le P/APC ainsi que plusieurs personnalités, a accompagné Mustapha Benguergoura à sa dernière demeure. K. F