Admis pour intoxication aux urgences médicales de l'hôpital de Sidi-Ali, ville distante de 45 kilomètres de Mostaganem, des lycéens ont reconnu aux policiers qui les avaient interrogés qu'ils avaient ingurgité des comprimés pharmaceutiques dont ils ignoraient et le nom et la nature. Des comprimés fournis par un camarade de leur lycée, et qui leur auraient causé des vertiges et une incapacité inexpliquée de réflexion et de concentration mentale. Interpellé, le mis en cause a reconnu avoir effectivement servi ses camarades, leur filant un produit psychotrope dont il se procurait auprès d'une connaissance, un malade mental originaire de la même ville de Sidi Ali. Ce dernier ayant nié les allégations du lycéen, la perquisition opérée en son domicile a, cependant, permis aux policiers de mettre la main sur 35 comprimés de Novazin 100 mg. Présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Sidi Ali, alors que ce dernier eut été soumis à une expertise psychiatrique, le lycéen incriminé demeure sous contrôle judiciaire, dans l'attente de sa comparution. M. O. T.