Depuis déjà deux années, ce secteur connaît une impulsion sans précédent, déclenchée par la multiplication de projets de partenariat conclus entre de grandes firmes internationales, à l'image de Daimler/Mercedes-Benz, Liebherr, Agco/Ferguson, et des entreprises nationales. Les pouvoirs publics ont décidé de donner un nouvel élan à l'industrie mécanique. Pour ce faire, l'exécutif a mis en place un plan de relance impliquant le partenaire étranger à l'effet d'acquérir une technologie et un savoir-faire permettant d'asseoir une industrie mécanique nationale performante. Depuis déjà deux années, ce secteur connaît une impulsion sans précédent, déclenchée par la multiplication de projets de partenariat conclus entre de grandes firmes internationales, à l'image de Daimler/Mercedes-Benz, Liebherr, Agco/Ferguson, et des entreprises nationales. Après la sortie, en 2012, du premier tracteur agricole de la marque Massey Ferguson à El-Khroub et celle du premier bulldozer made in Algeria, sorti de la zone industrielle d'Aïn Smara, à Constantine, en partenariat avec l'allemand Liebherr, l'année 2014 a vu la mise sur le marché du premier camion Mercedes-Benz, en avril. Créée en 2012, la société est détenue à hauteur de 51% par la partie algérienne via la SNVI (37%) et le ministère de la Défense nationale (7%), et à 49% par l'Emirati Aabar. L'Allemand Daimler/Mercedes-Benz en est le partenaire technologique. A peine six mois après, soit au mois d'octobre, l'usine de la Société algérienne pour la fabrication de véhicules Mercedes-Benz (Safav-MB) d'Aïn Bouchekif, dans la wilaya de Tiaret, a sorti des chaînes de montage, les deux premiers véhicules légers tout-terrain de cette marque allemande. Néanmoins, l'événement phare de cette année 2014 restera la sortie de la première voiture de tourisme de l'usine Renault d'Oued Tlelat, près d'Oran. Le projet est réalisé dans le cadre du partenariat entre la Société nationale de véhicules industriels (SNVI), le Fonds national d'investissement (FNI) côté algérien, et la firme Renault côté français. Cet investissement prévoit la réalisation de 25 000 voitures dans une première étape puis 75 000 et enfin 150 000 dans une dernière étape. Seule ombre au tableau, un prix jugé assez cher par la grande majorité des citoyens. En effet, ces prix ont été fixés par Renault Algérie Production à 1 223 000 DA pour la motorisation 1.2 de 75 ch et 1 287 000 DA pour la motorisation 1.6 de 80 ch. S. S.