Les appréhensions et les nombreuses interrogations posées par Liberté dans notre édition du 30 décembre dernier se sont révélées avérées. En Tunisie, depuis lundi dernier, les Rouge et Blanc du Mouloudia d'Oran se contentent, en effet, d'une seule séance d'entraînement par jour en raison de la longue distance (10 kilomètres) qui sépare leur lieu de séjour, l'hôtel Tedj Sultan à Hammamet El-Yasmine, du stade. N'ayant que très peu apprécié cet inconvénient de taille qui l'a contraint à abandonner toute idée du bi-quotidien, l'entraîneur français du MCO Jean-Michel Cavalli a ainsi refusé que ses éléments fassent quarante bornes par jour. Pour compenser cet état de fait, l'ancien driver national a choisi d'effectuer des exercices dans le jardin de l'hôtel. à en croire des membres de la délégation, Cavalli a contesté le choix d'un tel emplacement qui n'offre aucune garantie pour une préparation hivernale optimale. Surtout que, jusqu'à hier, l'équipe-première du Mouloudia d'Oran n'était pas encore fixée avec exactitude sur le cadre spatio-temporel de son unique match amical en terre tunisienne. Après que le Club Africain eut préféré l'USMA comme sparring-partner, il ne restait au responsable du stage que de se rabattre sur des équipes de petit calibre, du style de Hammam Lif ou du Stade Tunisien pour espérer décrocher un rendez-vous amical pour aujourd'hui ou lundi, autrement dit la veille du retour de la délégation mouloudéenne à Oran. D'où la pertinence de ceux qui s'étaient interrogés sur la nécessité d'aller jusqu'en Tunisie juste pour une seule séance quotidienne dans un stade bien moins accueillant que le fief Ahmed-Zabana avec, qui plus est, une seule rencontre amicale au menu. A cela s'ajoute le recrutement quasi inexistant d'Africains pas encore testés, au moment où le président absent Belhadj Mohamed avait évoqué, dans un passé récent, les noms de Beldjilali, Belkaroui et même de Belaïli... R.B.