Médéa : Est-ce l'année blanche pour les étudiants du master SIC ? L'année blanche semble se profiler pour les étudiants en master SIC de la faculté des sciences et de la technologie, en grève depuis plusieurs semaines pour demander que soit portée la mention "informatique" dans le diplôme sanctionnant la fin du cursus de la spécialité. La décision de l'administration prise à l'issue d'une réunion qui s'est déroulée le 5 janvier entre les enseignants concernés, le vice-recteur chargé de la pédagogie, le doyen de la faculté et les délégués des étudiants est venue confirmer l'hypothèse de l'année blanche. C'est aussi ce qu'une note placardée par l'administration à l'entrée de la faculté, fixant le 8 janvier comme date butoir à la reprise des cours, a étayé en indiquant qu'au-delà de ce délai, aucune séance ne sera rattrapée et que l'année universitaire 2014/2015 de master SIC sera déclarée année blanche. Par cette note, l'administration a adopté une position ferme et sans équivoque en refusant de porter la mention "informatique" dans le diplôme en master SIC en lieu et place de "génie électrique", compte tenu du contenu du programme de la spécialité qui est du "ressort de l'électronique". La seule concession faite par l'administration est sa proposition d'élargir l'effectif de la spécialité web en informatique par l'admission d'une partie de l'effectif de la spécialité SIC pour des raisons qui seraient liées au manque d'encadrement, est-il précisé dans la même note. Le calendrier des examens ne laisse plus le temps aux étudiants et à l'administration de trouver une solution au problème, sachant que le 1er semestre s'achève avec le début des examens qui ont commencé samedi 10 janvier. Les étudiants du master SIC, qui n'ont pas eu cours depuis plusieurs semaines, vont, de ce fait, se voir obligés de refaire l'année ou de se résigner à l'intégration partielle de leur effectif à la spécialité web en informatique. M. EL BEY Bechloul (Bouira) : Les chantiers de Naftal libérés par les protestataires Après plus d'une semaine de blocage par des chômeurs de Bechloul, les chantiers des stations-services de Naftal de l'autoroute Est-Ouest sur le site "Sud-Nord" ont été rouverts hier. C'est au bout d'une réunion qui a duré toute la journée de lundi, que protestataires et responsables de Naftal ont trouvé un terrain d'entente afin de recruter les chômeurs appartenant aux familles expropriées pour la réalisation des servitudes de l'autoroute. "Nous avons insisté sur les promesses faites à l'époque par les autorités de wilaya quant aux recrutements dont nous devions bénéficier en étant prioritaire, cependant les critères de recrutement ne nous correspondaient pas, notamment pour le niveau d'études terminale exigé ainsi que sur l'âge ne devant pas dépasser les 35 ans", nous déclarera M. Meziani. Lui et plusieurs dizaines de chômeurs avaient alors exigé la venue des responsables de Naftal afin de les rassurer sur leur avenir. Toutefois, les responsables de Naftal ayant longuement insisté sur ce qu'ils ont qualifié de "réglementation" ont fini par accepter les conditions des protestataires en leur demandant d'établir une liste avec le nombre de chômeurs de la localité issus des familles expropriées, qui sera validée au préalable par l'APC avant d'être transmise à la direction de Naftal. Les deux chantiers ainsi libérés devraient en tout état de cause reprendre les travaux pour livrer les deux stations-services dans les délais. Il serait même possible que ces deux servitudes soient réceptionnées pour la date phare du 44e anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures, à savoir le 24 février prochain. Hafidh Bessaoudi