Elles ont été intoxiquées au monoxyde de Carbone : Sept personnes sauvées à Batna... Sept personnes âgées entre trois mois et trente-deux ans ont été sauvées d'une mort certaine, hier à quatre heures du matin, par les services de la Protection civile. Les victimes, qui ont inhalé du monoxyde de carbone émanant du poêle à gaz de leur appartement familial situé à la cité Kechida, au centre de Batna, ont reçu sur place les premiers soins de secours. Elles ont ensuite été transférées par les sapeurs-pompiers au service des urgences du centre hospitalier universitaire Benflis-Touhami où elles ont été prises en charge. Il faut préciser que cet accident est le sixième du genre à être enregistré en moins d'un mois. Ainsi, l'année en cours ne s'annonce pas rassurante par rapport à l'année écoulée. En effet, six parmi les 98 personnes intoxiquées en 2014 ont trouvé la mort. Les services de la Protection civile lancent, encore une fois, un appel urgent aux citoyens, afin qu'ils prennent les mesures de sécurité nécessaires, à savoir l'aération des habitations et le contrôle des conduits d'évacuation des gaz brûlés afin d'éviter d'autres drames à l'avenir. Laldja MESSAOUDI ... Et quatre autres à Constantine n Quatre personnes d'une même famille, âgées entre 6 et 48 ans, ont été évacuées hier matin en urgence vers l'hôpital d'El-Bir, à Constantine. En effet, une mère et ses trois enfants, demeurant la cité Boudraâ-Salah souffraient de difficultés respiratoires et vomissements à cause de l'inhalation d'oxyde de carbone qui se dégageait du chauffage, selon l'officier de permanence de la Protection civile. Notons que depuis le début de l'année en cours, l'oxyde de carbone à fait deux victimes : il s'agit d'une maman et sa fille. SOUHEILA B. Khenchela : Deux migrants clandestins arrêtés Deux ressortissants sénégalais et mozambicain ont été arrêtés, en fin de semaine écoulée, au chef-lieu de la wilaya de Khenchela par la police judiciaire (PJ), selon une source bien informée. Après identification, il s'est avéré que les personnes en question étaient en situation irrégulière, précise notre source. Présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Khenchela, les mis en cause ont été placés en détention provisoire pour immigration clandestine. M. ZAIM Oum El Bouaghi : La loi de finances 2015 en débat La maison de la culture Nouar-Boubakeur d'Oum El-Bouaghi a abrité, jeudi, une journée d‘étude consacrée à l'explication des dispositions de la loi de finances 2015 aux opérateurs économiques et aux entreprises publiques et privées. Organisée par la Chambre de commerce et d'industrie Sidi R'ghis, la rencontre a été animée par Djouimaâ Lamri, expert comptable consultant et l'inspection divisionnaire des Douanes d'Oum El-Bouaghi. M. Djouimaâ expliquera que cette loi "a une particularité, elle touche les régimes fiscaux, c'est quelque chose qui n'a pas changé depuis 2007, la loi de finances 2015 abroge le régime simplifié, il reste deux régimes principaux, l'impôt forfaitaire unique pour les contribuables qui ont un chiffre d'affaires inférieur à 30 millions de dinars et l'impôt réel pour les entreprises qui ont un chiffre d'affaires supérieur à 30 millions de dinars". Le conférencier ajoutera qu'"il y a un autre changement important, le taux de l'IBS qui était divisé en deux, 19% pour la production et 25% pour les autres (commerces), aujourd'hui, la loi de finances l'a unifié à un taux de 23%, il y a aussi d'autres dispositions concernant l'encouragement de l'investissement, il y a toujours certaines exonérations qui existaient et qui ont été reconduites, il y a également une disposition relative au code du travail, le fameux 87 bis de la loi 90/11 qui a été abrogé et dont l'application nouvelle a été reportée pour un décret, donc ce sera un décret qui définira comment on applique cette loi". Parmi les autres dispositions expliquées par M. Djouimaâ, les dispositions douanières en matière d'importation de biens d'occasion, par les entrepreneurs ou par les producteurs, ainsi que celles concernant les Domaines. "Depuis un certain temps les investisseurs n'achètent plus le terrain, ils le font sous forme de concession avec une redevance à payer qui s'étale sur 20 ans, maintenant la nouvelle disposition s'étale sur 33 ans, l'investisseur paye moins mais sur une période plus longue", a-t- il précisé. B. NACER