“J'aurais aimé débuter ma mission à la tête de la direction technique du Ghali de Mascara face à une formation du milieu ou du bas du tableau, mais le hasard du calendrier a mis sur mon chemin une grande équipe, celle de la JSK, qui n'est autre que le champion sortant et qui brigue encore cette saison le titre. Je suis conscient de l'importance de l'enjeu, mais également que la tâche est très difficile.” C'est en ces termes que s'est exprimé Abdellah Mecheri, le nouveau coach du GC Mascara, à la veille de l'important rendez-vous face à l'ogre kabyle et qui aura lieu au stade de l'unité africaine. Ce match, a priori, se présente comme un combat à armes inégales, car opposant, d'une part, une équipe mascaréenne qui occupe la place de lanterne rouge et qui collectionne les résultats négatifs et, d'autre part, une formation de Tizi Ouzou au sommet de sa forme et qui carbure à plein régime, balayant tout sur son passage. Pour Abdellah Mecheri, “jouer contre la JSK est une motivation supplémentaire qui anime mes joueurs, décidés à s'illustrer au cours de cette rencontre qui n'a pas nécessité une préparation spéciale”. Et d'ajouter : “J'ai axé mon travail sur le volet psychologique, un facteur déterminant dans de telles circonstances. J'ai la chance de disposer de tout l'effectif, car aucune absence n'est enregistrée puisque les suspendus ont purgé leurs peines et les blessés sont aptes à jouer, ce qui est de bon augure. J'ai exhorté mes joueurs à se débarrasser et de la psychose liée à l'échec et de la peur de mal faire qui les habite depuis le début de la compétition, car battre ou neutraliser la JSK est un exploit et s'incliner n'a rien d'affligeant. Nous allons mettre à profit l'avantage du terrain et le soutien de notre public pour réussir un résultat positif, lequel passe impérativement par une mobilisation générale et la solidarité des joueurs sur le terrain, mais aussi par le bon comportement de notre public, appelé à jouer son rôle de douzième homme, notamment face à une équipe qui force le respect.” A. B.