Le ministre de l'Industrie et des Mines, en visite à Sidi Bel-Abbès, a indiqué que l'Enie a été retenue comme pôle électronique et devient un passage incontournable pour tout opérateur et partenaire étranger qui veut investir en Algérie. Le ministre de l'Industrie et des Mines a annoncé, hier, depuis Sidi Bel-Abbès, que l'installation des 12 nouveaux groupes industriels publics aura lieu le 23 février prochain lors d'une cérémonie officielle. En visite de travail et d'inspection dans cette wilaya, Abdessalem Bouchouareb a indiqué, à ce propos, que l'Enie a été retenue comme pôle électronique et devient un passage incontournable pour tout opérateur et partenaire étranger qui veut investir en Algérie. Il a expliqué, à ce sujet qu'"aujourd'hui, Sidi Bel-Abbès a retrouvé réellement sa place de chef de file dans l'électronique et s'inscrit dans la volonté du gouvernement qui veut développer l'économie numérique et l'Enie en est un élément essentiel". Le ministre a procédé, au niveau de l'Enie, à l'inauguration de la nouvelle usine d'intégration électronique pour la fabrication des cartes électroniques ainsi que l'inspection des deux projets de réalisation d'une unité de fabrication de panneaux solaires photovoltaïques et d'un laboratoire de maintenance et d'étalonnage des équipements électroniques. Il dira à ce propos : "Nous allons envoyer pour Renault les faisceaux de câbles et d'autres vont aussi venir. Donc, depuis Sidi Bel-Abbès, je lance un appel à tous les intervenants dans le domaine de l'électronique pour qu'ils prennent attache avec l'Enie pour améliorer l'intégration des produits qu'ils fabriquent." La configuration générale de cette plateforme (cluster) se présente, selon le ministère de l'Industrie, "sous la forme de plusieurs entités disposées en grappes, chacune dans un segment d'activité distinct mais complémentaire de la filière, spécialisées notamment dans la fabrication des ensembles électroniques professionnels, des cartes électroniques, des cellules et panneaux solaires, des afficheurs à LED, des systèmes de la télésurveillance, des circuits imprimés, des faisceaux de câble et de l'assemblage des téléviseurs et autres produits, audio et vidéo, ainsi qu'une unité de production d'éléments métalloplastiques et polystyrènes et un grand centre de recherche-développement. En abordant le volet relatif aux mesures d'accompagnement pour les zones d'activité à Sidi Bel-Abbès, le représentant du gouvernement a annoncé que les deux zones industrielles, notamment l'extension des 60 hectares et la nouvelle des 100 hectares, vont démarrer avant le mois de juin prochain et pour des entreprises de Sidi Bel-Abbès, comme cela, elles seront elles-mêmes consommatrices de la ressource foncière". Quant au rôle d'aménageur pour les privés, M. Bouchouareb a signalé que "la situation actuelle pour les parcs qu'on est en train d'initier sont à la charge de l'Aniref, mais nul n'interdit à l'avenir, si les textes le permettent, à des entreprises d'aller jouer à l'avenir le rôle d'aménageur. Sur ce point-là, et ça me soulagerait si les chambres de commerce prenaient en charge la gestion des zones industrielles, ce qui ne serait qu'un retour à ce qui existait de par le passé".