Les avocats, affiliés à l'Ordre régional des avocats de Béjaïa, doivent observer, à partir de demain, un arrêt de travail de trois jours. La décision a été prise lors d'une assemblée générale des avocats, tenue le 14 février dernier, a-t-on indiqué dans un communiqué distribué à la presse. L'Ordre régional des avocats exprime des revendications propres au barreau de Béjaïa. On s'interroge, par exemple, sur le retard, jugé incompréhensible, dans le réaménagement des tribunaux saccagés lors des émeutes de janvier 2011. C'est le cas notamment des tribunaux de Kherrata, d'Amizour, de Sidi-Aïch et de l'annexe de Tazmalt. Le conseil de l'Ordre déplore aussi le manque flagrant de l'encadrement dans les juridictions dépendantes de la cour de Béjaïa ; on évoque, à ce propos, un déficit en magistrats et en greffiers. On a regretté aussi la "non-prise en considération des préoccupations, soulevées par la défense", sans y citer des exemples concrets à même d'éclairer le lecteur. En dernier, le conseil de l'Ordre a dénoncé l'indifférence des autorités locales quant à la doléance, formulée par leur organisation des avocats de Béjaïa, relative à la mise à disposition d'une parcelle de terrain pour y ériger une maison de l'avocat, à l'instar de ce qui se fait à travers le territoire national. Pourquoi le barreau de Béjaïa n'en a pas droit ? M. O.