HUIT personnes voulaient rejoindre la Syrie: Plusieurs condamnations prononcées à Constantine Le tribunal criminel près la cour de Constantine a prononcé, dans la nuit de dimanche à lundi, des peines allant de six mois de prison avec sursis à trois ans de prison ferme à l'encontre de 8 accusés pour appartenance à un groupe terroriste activant à l'étranger et non-dénonciation d'un délit. Les accusés, B. L., H. A., Y. M., âgés respectivement de 34, 30 et 27 ans, ont ainsi écopé de trois ans de prison ferme. Les accusés N. M., T. I., K. Dj. et B. A., âgés de 33, 40, 39 et 36 ans ont, quant à eux, écopé de six mois de prison avec sursis. Un huitième accusé a, quant à lui, était libéré. Selon l'arrêt de renvoi, l'affaire remonte au 4 février 2014, lorsque les trois principaux mis en cause ont été arrêtés sur la base d'informations parvenues aux services de gendarmerie de la 5e Région militaire. La perquisition de leurs domiciles respectifs a permis la saisie de plusieurs CD contenant des vidéos de la guerre en Syrie et d'autres qui incitaient au djihad. Tout au long du procès qui, rappelons-le, a duré jusqu'à minuit passé, les prévenus avaient nié tous les faits pour lesquels ils étaient poursuivis, alors qu'ils avaient reconnu durant leur interrogatoire devant la police judiciaire de la Gendarmerie nationale qu'ils s'étaient constitués en groupe pour aller aider leurs amis en Syrie et qu'ils avaient fait des quêtes pour aider des groupes terroristes activant dans cette même région. Les inculpés ont, en effet, déclaré que toutes les déclarations préliminaires qu'ils ont faites leur ont été soutirées sous la contrainte et qu'ils n'avaient aucun lien avec le terrorisme. Aussi, le représentant du ministère public a requis 10 ans de réclusion criminelle, alors que la défense avait demandé l'acquittement pur et simple de ses mandants qui, à ses yeux, n'ont commis aucun acte pouvant être considéré comme terroriste. Houda CHIED Bordj Bou-Arréridj: La pénurie de gasoil revient Des files interminables se sont formées, hier dès les premières heures de la matinée, devant les stations-services, indiquant ainsi le retour de la crise du gasoil, contrairement aux assurances des autorités locales quant à l'existence d'un problème d'approvisionnement dans la wilaya de Bordj Bou-Arréridj notamment. En effet, le précieux liquide est devenu si rare qu'il faut parfois faire le tour de la ville pour remplir son réservoir, et lorsqu'on en trouve la patience est de rigueur, car les files d'attente sont interminables et on procède au rationnement. "La semaine dernière, à la station où j'ai l'habitude de me servir, le pompiste m'a dit que je ne pouvais pas m'approvisionner pour plus de 300 DA", souligne Farid. Pour ce chauffeur de camion, la situation est insupportable. "Il faut toute une journée pour avoir de quoi voyager à cause de la peur au ventre de rester cloué sur place", dira-t-il en ajoutant que c'est son gagne-pain qui est en jeu. Chez les gérants des stations d'essence, impossible d'obtenir la moindre information. C'est le black-out total. Rappelons que le wali de Bordj Bou-Arréridj, Azzedine Mecheri, a annoncé dernièrement que la capacité de stockage va être augmentée et les services concernés ont eu l'aval pour cela. "Nous avons donné toutes les autorisations pour agrandir les capacités de stockage du carburant", avait-il précisé. Chabane BOUARISSA