Au moment où le MCA fait tout un tapage pour qualifier au sein de ses rangs un Brésilien, Roberson, dont le statut d'international chez les Auriverde n'a même pas été prouvé, au MCO, aucune réaction officielle n'a accompagné ce qu'il convient pourtant de qualifier de "bourde" de la FAF la non-qualification du Congolais Makusu. Pourtant, dans un courrier de la FIFA daté du 10 février dernier, et destiné à Nadir Bouznad, le SG de la FAF, l'instance planétaire oppose un niet catégorique à la demande algérienne d'obtenir une dérogation spéciale pour Jean-Marc Makusu. La raison ? Toute simple. Le MCO et le Bel'Or Kinshasa, club congolais qui a prêté Makusu aux Oranais ont envoyé tous les documents nécessaires à la FAF le 14 janvier. Mais cette dernière n'a fait son travail que le 17 du même mois, autrement dit 48 heures après la fermeture du marché hivernal des transferts. Se rendant compte de sa grossière erreur, la FAF a alors saisi la FIFA le 8 février pour formuler ladite demande de dérogation à laquelle un avis défavorable a été rendu. Au Mouloudia d'Oran, on piaffait d'impatience de voir Makusu enfin qualifié pour pouvoir donner plus de tonus à une ligne offensive moribonde. Mais après avoir pris connaissance de la genèse de l'affaire Makusu, aucun dirigeant n'a osé critiquer la démarche boiteuse de la FAF, encore moins émettre un simple avis. Pis encore, un proche du président Belhadj Mohamed dit Baba, connu pour être un véritable "invertébré" en matière de principes et de personnalités lui a même conseillé de ne pas aborder le sujet auprès des instances fédérales, encore moins en présence de hadj Mohamed Raouraoua. "Si tu parles, tu perdras la sympathie de Raouraoua et de Kerbadj. Il ne faudrait pas les énerver car le MCO perdra au change", a même recommandé à Belhadj Baba ce conseiller si spécial, connu pour aimer s'afficher avec certaines personnalités sportives et politiques. Quand bien même le président Belhadj ait prêté une oreille attentive à son nouvel ami, un sentiment de colère et d'incompréhension anime ces derniers jours l'entourage du club mouloudéen devant une telle gestion catastrophique de la communication officielle. Sondé par Liberté, aucun dirigeant n'a, toutefois, voulu s'exprimer officiellement. Certainement, de peur d'offusquer le président. Pas celui de la FAF, mais seulement celui du MCO. Comme quoi, tout est vraiment relatif. R. B.