Même si la direction du Mouloudia d'Oran et un bon nombre de ses relais laissent à penser qu'aucun changement n'interviendra au niveau de la barre technique à l'intersaison, beaucoup d'indices et de manœuvres concomitantes dans les coulisses tendent à démontrer le contraire. Le principal concerné, l'entraîneur français Jean-Michel Cavalli se refuse, pour le moment, à tout commentaire à propos de son avenir proche au Mouloudia d'Oran. Lui, qui refuse de parler de changement d'objectifs avant que le maintien de l'équipe ne soit officiellement assuré, botte carrément en touche lorsque lui est posée une question relative à son éventuelle prolongation de contrat. Mais, à en croire une source autorisée, les derniers évènements qui ont marqué l'actualité du club oranais n'ont que très peu plu à l'ancien sélectionneur national. Cavalli n'aurait, en effet, que très peu apprécié que l'on doute de ses capacités managériales au lendemain de l'engagement de l'attaquant camerounais Cédric N'doumbé, dont le contrat a finalement été résilié deux mois après son arrivée au MCO. Le fait que son président eut prêté oreille attentive à son entourage et eut mis précipitamment fin à l'engagement contractuel de "sa" recrue N'doumbé a fait mal à l'égo du technicien corse qui est, toutefois, resté digne dans ses propos, faisant preuve d'une courtoisie rare dans le milieu en dépit de ce camouflet. L'échange d'amabilités sous la forme d'une guerre langagière de bas étage entre Belhadj Mohamed et Abderraouf Zarabi, au demeurant agent de Cavalli et de N'doumbé, aurait, également, beaucoup déçu l'actuel driver des Rouge et Blanc d'El-Hamri, lequel aurait aimé que cela se soit fait dans une certaine discrétion et avec respect. à cela s'ajoute le peu de volonté démontrée par les responsables oranais pour qualifier l'autre recrue hivernale du technicien français, Jean-Marc Makusu, libéré lui aussi après deux mois de présence et d'entraînement à El-Bahia. Autre "décision" de la direction mouloudéenne qui n'a pas forcément emballé Cavalli : le retour aux affaires du secrétaire général Toufik Bellahcène, réhabilité par Belhadj après avoir pourtant été congédié pour la deuxième fois en mois de cinq mois. Ayant fini par "comprendre", voire admettre, qu'il existe un réel décalage entre ce qui se fait sur le terrain par ses soins et les maladresses à répétition de sa direction, Jean-Michel Cavalli songerait, ainsi, à mûrir davantage sa réflexion avant de répondre par l'affirmative à une proposition de prolongation de contrat qui, du reste, n'a pas encore été formulée officiellement par son président. R. B.