Polytech n'a, peut être, jamais fait honneur aux quatre premières lettres de son « nom » que le 09 mai dernier. C'était lors de la première édition du TEDx organisée au sein de l'école. La polyvalence était au rendez-vous. Une pléthore d'intervenants, venants de différents horizons, sont venus égayer le samedi des élèves-ingénieur de la prestigieuse école algérienne, ENP (Ecole Nationale Polytechnique). Les étudiants ont pu, le temps d'une journée, oublier leurs quotidiens d'équations et d'hyperboles pour se plonger dans une autre « dimension ». Le TEDxENP a vu défiler ce jour là plusieurs experts, chacun dans son domaine, pour donner, et chacun à sa manière, leur vision du monde, de leur monde. Du scientifique à l'artistique, en passant par le spiritualisme, le patrimoine, la médecine, et même de l'illusionnisme, avec un David Copperfield algérien. Varié et captivant, le programme concocté par les organisateurs, les étudiants de l'ENP, a été une réussite. Un avis partagé par tous les présents samedi passé au fameux Amphithéâtre Ouabdesselam (ex- 1C).
Le plus ravi était sans aucun doute une des « stars » de ce TEDxENP, Lyes Salem. Le réalisateur du film qui a défrayé la chronique dernièrement, « L'Oranais », ne cachait pas son enthousiasme. Programmé, comme intervenant, vers la fin de la journée, Lyes Salem était sur place dès la matinée. Il a assisté à tout l'événement, jusqu'au bout. Liberte-algerie.com l'a rencontré en marge d'une des conférences et il suffit d'écouter ses paroles pour confirmer son « excitation » d'être au milieu des jeunes polytechniciens (voir vidéo en dessous).
Lire également: "Je serai présent à Cannes" (VIDEO) En plus du cinéma, le TEDxENP a ainsi vu défiler d'autres personnes et personnages. Il y a eu entre autres le très médiatique Professeur en médecine, Kamel Sanhadji, connu, et reconnu, sur l'échelle internationale, pour ses recherches sur le Sida. Son «speech» de 15 minutes (normes du TEDx), était axé sur les transplantations d‘organes » dans « la médecine de demain ». Ses photos de corps mutilés, présentées par datashow, ont visiblement choqué plus d'un des nombreux étudiants présents dans l'amphi. L'un d'eux n'hésitera pas à lancer à un de ses amis « finalement il mérite bien le titre de Frankestein » (voir image à droite).