« Comment ne pas respecter cette terre mère qui nous a donné naissance, et qui nous a nourri, et continue à nous nourrir, et qui, une fois mort nous reçoit quand nos propres amis se débarrasseront de nous » a tenu à indiquer le Cheikh Khaled Bentounès, le guide spirituel de la tariqa Al-Alawiya ce mardi 12 mai. Invité au forum de Liberté, le président-fondateur de l'Association internationale soufie alâwiya (Aisa) a rappelé le lien existant entre l'islam et la protection de l'environnement. « Mener cette réflexion sur l'écologie n'est pas parce que c'est un terme à la mode, le prophète, que la paix et la miséricorde soit sur lui encourageait l'homme à planter une plante ou semer une graine, et il disait même qu'à la fin des temps continuez à semer et à planter », a-t-il ajouté. L'écologie figure parmi les priorités des huit points de l'initiative de la journée mondiale du vivre ensemble. Elle est née lors du congrès international féminin, du 28 au 01er novembre, en Algérie, et proposée à l'ONU du 09 au 21 mars 2015. Pour faire connaitre cette initiative, une pétition à l'intention de l'ONU a même été lancée sous un slogan : « DESIR DE PAIX ». Une journée qui contribuera à rappeler au monde l'importance de la paix. Puisée des valeurs islamique, Cheikh Khaled Bentounès a démontré lors de son intervention la grande valeur de l'environnement. « Cette espérance et cet espoir jusqu'au bout, comment préserver cette terre pour les générations avenir parce qu'on n'en a pas d'autre. Ce vaisseau qu'on appelle terre est unique, et jusqu'à aujourd'hui nous n'avons trouvé nulle part une oasis de vie », a-t-il indiqué. Plus de détails dans notre édition de demain Imène AMOKRANE @ImeneAmokrane