Guelma : Opération «blanche Algérie» à Bouchegouf Bouchegouf, chef-lieu de daïra distant d'une quarantaine de kilomètres de Guelma, fait l'objet, ces derniers jours, d'une vaste opération d'assainissement des cités et quartiers, pilotée par l'APC qui a mobilisé d'énormes moyens humains et matériels. À l'approche de la saison estivale qui se caractérise par la canicule et les risques d'épidémies et maladies, les élus locaux ont mis en place le dispositif "Algérie la blanche" avec le concours de cinq équipes totalisant 35 ouvriers qui sillonnent tous les secteurs de la localité, notamment la cité des 505-Logements. Des actions de désherbage, d'enlèvement d'immondices hétéroclites sont menées quotidiennement sous la responsabilité des locataires de l'hôtel de ville. Le président de l'APC souligne que "chaque nuit, six ouvriers communaux à bord de véhicules opèrent la démoustication par le biais d'une opération de pulvérisation de produits chimiques, car l'objectif assigné est d'améliorer le cadre de vie des citoyens". Notre interlocuteur affirme que "la lutte contre les moustiques est une priorité, car l'oued Seybouse est un terreau indéniable". HAMID BAALI Oum El-Bouaghi : La direction de distribution de l'électricité et du gaz enregistre 221 cas de fraude La direction de distribution de l'électricité et du gaz d'Oum El-Bouaghi, relevant de la Société de distribution de l'Est (SDE), a enregistré plus de 26% de ses achats, correspondant à des pertes d'énergie, dont la majeure partie est due, selon la direction, au fléau de la fraude sur les réseaux d'électricité particulièrement dans les daïras de Aïn M'lila et Aïn Fakroun, où sont pratiquées des manipulations sur les compteurs ainsi que des branchements (piquages) directs sur le réseau. Depuis janvier 2015, pas moins de 221 cas de fraude ont été enregistrés, la direction a intenté une action en justice contre les concernés. B. NACER 10e congrès du parti à Annaba : FLN contre FLN et une pétition en circulation contre le maire À la veille du 10e congrès du parti prévu du 28 au 30 mai, les militants du FLN de la wilaya de Annaba sont en pleine guéguerre. Il en est ainsi du président de l'assemblée populaire du chef-lieu de wilaya, dont ses concurrents élus s'organisent pour le détrôner. Ainsi, selon des sources flnistes, une pétition est actuellement en circulation parmi des élus favorables. Avant la tenue du rendez-vous ultime, les signataires veulent le destituer en lui retirant leur confiance et le remplacer par l'un des leurs. Ne jouissant pas de l'unanimité à son poste de responsabilité, le P/APC de Annaba est actuellement en proie à toutes les velléités contestatrices. Ces dernières lui reprochent son attachement à l'ancien mouhafed, Mohamed Salah Zitouni, détrôné dernièrement et remplacé par Zeroual, l'ancien président de l'Assemblée populaire de wilaya sous la casquette du même parti. Peu confortable, son siège pourra l'éjecter, vraisemblablement, à la faveur de ce mouvement de protestation qui ébranle depuis quelques jours les assises locales de l'ex-parti unique. Sur le plan de la gestion de la ville, cet édile n'est également pas en pole position. La dégradation avancée de l'environnement de l'ex-Coquette et le paysage lugubre qu'elle offre, à la veille de l'ouverture de la saison estivale à ses habitants et surtout à ses touristes, sont d'autres points noirs qui jouent à la défaveur de ce maire, transfuge du RND. B. Badis Ramdane Djamel (Skikda) Les travailleurs d'une entreprise chinoise en grève Les travailleurs d'une entreprise chinoise chargée de la réalisation de 400 logements dans la commune de Ramdane Djamel, 20 km au sud-ouest de Skikda, sont entrés en grève ce mardi, pour revendiquer une justice dans la grille de rémunération des travailleurs de cette entreprise. Selon des grévistes l'entreprise chinoise applique des rémunérations injustes à Ramdane Djamel vu que les autres travailleurs de la même entreprise, qui est aussi chargée de la réalisation de projets de logements à Hammadi Krouma et Azzaba, sont beaucoup mieux rémunérés. Ils avancent que ces derniers sont rémunérés à 140 DA l'heure alors qu'eux ne perçoivent que 102 DA/heure et veulent donc être alignés sur les salaires des travailleurs des autres projets. Ils interpellent les autorités concernées à se pencher à cen manquement dans le code du travail et à cette inégalité dans le traitement des travailleurs qui font le même travail. Ils exigent, en outre, une prime de transport et sont déterminés à continuer le débrayage jusqu'à satisfaction de leurs revendications salariales. À signaler qu'une semaine auparavant, les agents de sécurité de cette entreprise ont débrayé suite à un retard dans le paiement des salaires. A. Boukarine