Le Centre culturel Mustapha-Kateb sis à la rue Didouche-Mourad est devenu ce cercle des poètes en herbe, lors de la remise des prix aux lauréats du concours de la meilleure poésie qui a coïncidé avec la Journée nationale de l'artiste, célébrée le 8 juin dernier. Douze prix ont été décernés pour cette 13e édition afin de récompenser les œuvres par un jury constitué d'académiciens, d'universitaires et d'hommes de lettres. Arabe classique : 1er prix : Achour Boukeloua 2e prix : Nidel Souidi 3e prix : Bouaâninba Sofiane Arabe dialectal : 1er prix : Oumhani Ahmed 2e prix : Oulidazzouz Yacine 3e prix : Ghoul Fatma Français : 1er prix : Hammouche Mohamed 2e prix : Haouche Nabila 3e prix : Toumi Mustapha Tamazight : 1er prix : Ahmed Khattabi 2e prix : Bouchiba Fatiha 3e prix : Bouridj Assia S'agissant du concours Aïcha-Haddad qui en est à sa 9e édition, la première place est revenue à l'artiste peintre Ahmed Stambouli qui remporte ainsi le 1er prix d'un montant de 150 000 DA. Suivent ensuite Madjid Guemroud qui remporte le 2e prix d'une valeur de 100 000 DA et Hadia Hadjres qui ferme ainsi la marche avec le 3e prix d'un montant de 70 000 DA. La cérémonie, à laquelle a été convié un public féru de belles lettres et de couleurs, s'est clôturée par le vernissage de l'exposition d'œuvres de tous les participants, à l'instar de la toile "Mansourah – Tlemcen" de l'artiste peintre Seradouni Ahmed qui vaut le détour. Du reste, la conférence, qu'a animée le poète écrivain Abderrahmane Djelfaoui autour de l'itinéraire héroïque des poétesses militantes qu'étaient Anna Greki, Annie Steiner et Zohra Zerari, a ensemencé l'amour du lyrisme dans le cœur d'une assistance émue. L. N.