"Je vous demande de faire preuve d'imagination et nous faire des propositions pour une meilleure prise en charge des différents programmes lancés. Notre noble mission est la construction du pays. Si vous avez des problèmes, nous sommes réunis aujourd'hui pour les étudier et trouver des solutions ensemble et ce dans le cadre de la loi", a déclaré le wali de Bouira. Afin de booster les chantiers de réalisation des différents programmes de logement en cours et aplanir les problèmes entre maîtres de l'ouvrage entreprises réalisatrices, une rencontre a regroupé, mercredi dernier, le wali de Bouira, les entrepreneurs du BTPH et les bureaux d'études et laboratoires, à la maison de la culture Ali-Zamoum de Bouira. Nacer Maâskri, wali de Bouira, dans son discours exhorta l'assistance à s'exprimer sur les différentes entraves tant administratives que celles rencontrées sur le terrain. Il appela même les entreprises et bureaux d'étude à faire des propositions pour améliorer les conditions de travail et les relations maîtres de l'ouvrage-entreprises de réalisation. "Nous sommes ici réunis en famille. Je vous demande de faire preuve d'imagination et nous faire des propositions pour une meilleure prise en charge des différents programmes lancés. Notre noble mission est la construction du pays. Si vous avez des problèmes, nous sommes réunis aujourd'hui pour les étudier et trouver des solutions ensemble et ce dans le cadre de la loi. Dans mes différentes sorties sur le terrain, j'inspecte l'état d'avancement des travaux mais je m‘inquiète aussi sur le payement de vos situations. Certes j'ai constaté plusieurs problèmes mais aujourd'hui nous sommes ici pour des solutions. Le développement local ne se fait pas par l'administration mais avec vous". De son côté, Harbi Rezki président du bureau de wilaya de l'UGEA, a été clair : "Le secteur du BTPH a connu beaucoup de problèmes qui se sont accumulés les années précédentes. Il y a eu des promesses de régularisation de situations, mais ces promesses n'ont pas été tenues". Il exhorta le wali à prendre en charge les doléances des entrepreneurs qui sont partie prenante du développement local, sachant que les différents programmes du BTPH sont confiés aux entreprises locales. Il souligna au passage la volonté du directeur de l'OPGI "qui a promis la régularisation des situations en suspens et qui a tenu parole" affirma-t-il. Lors des débats, les intervenants ont dénoncé le non payement de situations en suspens depuis plus de quatre années et pour d'autres depuis 2006. L'un d'eux a parlé "de lobby qui bloque certains entrepreneurs". Les avenants et les travaux supplémentaires sont un autre problème avec les réévaluations ordonnées par les maîtres d'ouvrage pour les entrepreneurs. Car leur régularisation dépend de l'aval du ministère de l'Habitat et perdure parfois des années, mettant ainsi les entreprises de réalisation devant des difficultés financières. D'ailleurs les architectes ont dénoncé, de leur côté, la marginalisation des vrais bureaux d'études et les études rapides pour des besoins politiques réalisées par de faux bureaux, selon le président du CLOA de Bouira. Enfin, le wali a promis la prise en charge de toutes les doléances notamment les avenants non payés en montrant une liste d'entreprises confectionnée par l'OPGI en collaboration avec l'UGEA à transmettre au ministère de l'Habitat pour régularisation.