Les importations des céréales se sont chiffrées à près de 1,31 milliard de dollars durant les 4 premiers mois de 2015, contre 1,14 milliards de dollars à la même période de 2014 (+14,8%), a indiqué le Centre national de l'information et des statistiques des douanes (Cnis). Les quantités importées ont atteint 4,85 millions de tonnes de janvier à avril 2015, contre 3,84 millions de tonnes sur la même période de 2014, précise le Cnis. Pour les blés, la facture a coûté 871,76 millions de dollars (2,8 millions de tonnes), contre 785,33 millions de dollars (2,4 millions de tonnes). Par catégorie de blés, les importations de blé dur ont augmenté à 327,01 millions de dollars (681 159 tonnes), contre 228,27 millions de dollars (594 783 tonnes), en hausse de 43,25%. Toutefois, la facture des importations de blé tendre a légèrement baissé pour s'établir à 544,75 millions de dollars (2,12 millions de tonnes), contre 557,05 millions de dollars (1,83 million de tonnes), en baisse de 2,21% en termes de valeur, mais en hausse de 16,12% en quantité. Concernant le maïs (semence et autres), les importations se sont chiffrées à 347 millions de dollars (1,67 million de tonnes), contre 298,33 millions de dollars (1,2 million de tonnes), en hausse de 16,3%. Pour l'orge, l'Algérie a importé pour près de 90 millions de dollars (370 580 tonnes), contre 56,5 millions de dollars (212 980 tonnes), en hausse de 59,25% en valeur. En 2014, la facture des importations algériennes des céréales s'était établie à 3,54 milliards de dollars, en hausse de 12% par rapport à 2013. Le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Abdelkader Kadi, a déclaré, samedi dernier lors du lancement de la campagne moissons-battages, que malgré les conditions climatiques défavorables, la récolte céréalière devrait atteindre les 43 millions de quintaux, contre 35 millions de quintaux en 2014, soit une hausse de 20%. La campagne moissons-battages de cette année devra toucher une superficie globale de 3,3 millions d'hectares (ha) dont 1,5 million d'ha réservés au blé dur, un million d'ha à l'orge, 600 000 ha au blé tendre et 100 000 ha à l'avoine.