Le MSP a déjà prouvé qu'il pouvait allègrement formuler de vives critiques à l'encontre d'un gouvernement dans lequel il siège. Un des membres de sa direction a déclaré, il y a quelques mois, au journal français Le Monde que son parti était “dans le gouvernement, pas au pouvoir”. Mardi dernier, un autre membre de cette direction a écorché l'homme autour duquel s'est construit l'alliance présidentielle. Il lui reproche, pour 2004, d'avoir “parlé sans rien faire”, et que l'idée d'amnistie générale, annoncée par M. Bouteflika en octobre dernier, “trouve son application dans certains pays voisins” dont le Maroc, car dans le royaume chérifien on se met aussi à parler de réconciliation. Il est vrai que le mot “alliance” peut avoir des sens différents, selon les intérêts du moment.