Dans un communiqué transmis, hier, à notre rédaction, la direction de la Protection civile de la wilaya de Béjaïa déplore la mort par noyade de deux enfants qui se baignaient dans les eaux de l'oued Soummam durant la journée du 20 juillet 2015. Le corps inanimé de la première victime, un garçon de 11 ans répondant aux initiales A. D., a été repêché vers 13h30, au début de l'après-midi, dans les profondeurs du lit de l'oued Soummam, plus précisément à hauteur du marché hebdomadaire de la ville de Sidi-Aïch. Quelques heures plus tard, soit vers 22h, le corps sans vie de H. R. un enfant de 14 ans, porté disparu dans la matinée de la même journée par les membres de sa famille habitant le village de Khenfor, dans le sud de la commune d'Ouzellaguen, a été repêché du fond d'une mare boueuse par un citoyen de la région, en présence des éléments de la Protection civile d'Akbou qui, faute de moyens et en l'absence de plongeurs parmi eux, se sont montrés incapables d'effectuer des plongées dans cette zone humide. Fort heureusement, il y a eu l'intervention de cet élu local, Nasser Anki, connu pour être un passionné de chasse sous-marine, lequel a pris son courage à deux mains pour s'immerger dans cette étendue d'eau stagnante creusée par les engins de l'entreprise chinoise en charge de la réalisation du projet de la pénétrante autoroutière longeant le lit de l'oued Soummam. C'est à l'issue d'une vaste opération de recherches menée par des éléments de la brigade de gendarmerie d'Akbou, épaulés par des citoyens de la commune d'Ouzellaguen, que les traces de la victimes ont été retrouvées après l'alerte donnée par sa famille. Une fois repêchée, la dépouille mortelle a été évacuée à la morgue de l'hôpital Akloul-Ali d'Akbou pour y subir une autopsie. K.O.