Dans une première depuis que les mouvements à la tête d'institutions militaires existent en Algérie, notre confrère TSA a été destinataire, hier, d'un communiqué de la famille du général-major Kehal Djamel Medjoub, le désormais ancien directeur général de la sécurité et de la protection présidentielle (DGSPP), où elle s'offusque du traitement de l'information relative à son limogeage. "La famille de cet officier général-major qui a consacré 48 années de sa vie pour l'Algérie, dont dix années au service de la présidence de la République (de 2005 à 2015), s'indigne de la teneur et de la méchanceté de l'interprétation du communiqué et des commentaires qui l'ont entouré", déclare-t-on. En effet, les explications distillées dans les médias attribuent le remplacement, hier, du général Djamel par Nacer Habchi à des "erreurs" et à de "la négligence" dans la sécurité du Président. Des explications que la famille a contestées dans son communiqué où elle défend son père et "s'enorgueillit" de son parcours militaire qui n'a été entaché d'aucune sanction, selon elle. Et de rappeler qu'il a intégré ce corps de sécurité en 1967, qu'il a été formé dans des écoles prestigieuses, à l'image de l'Ecole supérieure du renseignement de Beni Messous (Alger), l'école supérieure spéciale de Saint-Cyr (France) et l'école du KGB (Russie), et qu'il a exercé comme opérationnel aussi bien en Algérie qu'à l'étranger : "Peshawar, Téhéran, Liban, Damas, Sanaâ, Karachi, la France, les Pays du Golfe arabe et la liste est encore plus longue, sans omettre la lutte anti-terroriste." Une carrière qu'il a terminée comme DGSPP, un poste qu'il a occupé plusieurs années, inspirant plutôt respect y compris des personnalités étrangères. "Les témoignages des chefs d'Etat et de gouvernement et autres hautes personnalités ayant visité l'Algérie témoignent, si besoin est, que notre père n'a jamais failli à sa mission et qu'il est tranquille vis-à-vis de sa conscience, de l'Algérie et de Dieu", conclut-on. L. H.